Poison Rain se déroule à New York, dans l’arrondissement de Brooklyn, en 2019 et se joue autour de quatre petits quartiers qui existent réellement : Brownsville, East New York, Bedford Stuyvesant et Williamsburg. Chacun de ces quartiers renferme deux zones habitables, sous la forme d’immeuble, de résidences ou encore de pâté de maisons, et il est obligatoire de choisir une habitation dans l’une de ces zones.
Les trois quartiers sont reliés par une grande ligne de métro qu'on surnomme banalement le tunnel.
Brownsville
Brownsville c’est le hérisson du délire, c’est l’enfer, c’est celui qui est à la base, tout en bas, parce qu’il vaut rien. C’est un quartier d’HLM ; 5km² et le plus haut taux d’homicides New-Yorkais. Une petite bombe à retardement ; espérance de vie : 25 ans. Contrairement à une bonne partie de Brooklyn, ce quartier n’a connu aucun signe de gentrification, juste un p’tit nom « capitale du meurtre de New-York », et une renommée qui n’est lustrée que par les faits divers des informations qui viennent confirmer qu’ici c’est la merde. Les ghettos côtoient les devantures vides à vendre et les logement dépiautés, le tout dans un ton ocre des années 1960 et une forte dominance ethnique.
East New-York
Il fait penser à une échappatoire parce qu’on y croise l’aéroport ; ça rend le trafic de drogue à l’international super pratique. Si certains coins sont plus sûrs, l’endroit reste néanmoins vulnérable à la pauvreté et à la criminalité. Quartier résidentiel autrefois prisé par les industries, il reste aujourd’hui majoritairement peuplé d’ouvriers. Les autoroutes l’évitent toutefois ; c’est un quartier dans lequel on passe difficilement par hasard. The Hole, le petit pôle délabré du quartier, rappelle l’histoire pas toujours brillante vécue par ce dernier, mais aussi et surtout sa vulnérabilité aux trafics en tous genres. Le quartier est quadrillé par les transports en commun, aussi la circulation automobile s’y fait rare.
Williamsburg
C’est le quartier familial, le seul qui semble avoir été à peu près épargné par les trafics en tous genres, celui qui accuse le taux de criminalité le moins haut par rapport aux trois autres. Ici, peu de touristes s’aventurent, et ses résidents se vantent d’avoir su se préserver des modes. On y trouve surtout des new-yorkais pure souche, du genre de ceux qui voudraient éviter les ennuis ou qui, s’ils sont du mauvais côté de la barrière, tâchent de séparer leur vie privée de leurs crimes. Les écoles, commerces et restaurants s’offrent à ceux désireux de retrouver l’authenticité et le bouillonnement de Brooklyn.
Bedford Stuyvesant
Bed comme on l’appelle. C’est le quartier hybride par excellence. D'un coin à un autre, on y change radicalement d'ambiance, on passe facilement d’un bloc résidentiel nouvellement gentrifié à un bloc pauvre et mal fréquenté. Mais à Bed, y’a la Barre. Une immense tour où tu trouves tous les commerces de tous les pays, de tous les standings, tous les restaurants, certaines chaînes de télé, certaines banques. C’est pas compliqué si tu prends le contrôle de la Barre, tu contrôles tout, t’es le Roi. Autrefois ghetto le plus important des Etats-Unis propice aux guerres de gangs dans les années 1990, le quartier s’est désormais gentrifié et modernisé : les loyers terriblement hauts condamnent la zone résidentielle pour des commerces qui rentabilisent la dépense.