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[FB] Crawling back to you || Alexei
Maggy Aleksandrova
Messages : 148
Date de naissance : 09/03/1983
Occupation : Commandant au sein de la Bratva / Gérante du Seven Sins
Localisation : Kent Avenue, Williamsburg
Maggy Aleksandrova
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Ven 31 Jan - 15:39
Crawling back to you
Hiver 2016 - 16h45
L'instant a quelque chose de surréaliste, si bien que les mains de la noiraude tremblent un peu, enfoncées dans les poches de son manteau. Après des mois passés à ne pouvoir se voir qu'au milieu d'une salle emplie de familles déchirées, à ne rien pouvoir échanger d'intime sous peine d'être entendus, à avoir tout juste le droit de se tenir la main, sous le regard réprobateur de gardiens en mal de castagne, ils vont enfin pouvoir se voir. Seul à seul. Margherita ne compte plus le nombre de pattes qu'il lui a fallu graisser pour parvenir à ce résultat. Le nombre de pots-de-vin versés, de gardes corrompus, et même de détenus achetés, pour être certaine d'obtenir leur silence.

Et tandis qu'elle attend, fébrile, qu'on lui ouvre la porte du "salon familial", elle songe que rien n'aura jamais tant valu de se battre que cet instant précis.

La pièce est relativement petite, équipée d'un canapé-convertible, d'une table basse, de deux fauteuils et d'un évier. Il n'y a que deux portes, l'une pour sortir, l'autre menant à la salle de bain extrêmement spartiate, et qui doit pourtant paraître un luxe aux yeux de n'importe quel détenu. Aucun lien familial ne l'attachant à Alexei, la lieutenant ne devrait même pas pouvoir se trouver ici. Dieu merci, la Bratva a l'influence suffisante pour lui permettre, enfin, de parvenir à ses fins. Le plus difficile aura été, sans aucun doute, de cacher suffisamment d'yeux pour que Vadim n'entende jamais parler de cette visite.

Vadim qui a, d'ailleurs, laissé sur la peau claire des traces de son passage, pour marquer son territoire. Sur la pommette se découpent encore les vestiges d'un hématome qui vire doucement au bleu-vert, les autres marques heureusement dissimulés par ses vêtements.

Le garde lui fait signe de s'installer, puisqu'il lui faut attendre l'arrivée du détenu, et la noiraude ôte son manteau pour aller s'appuyer contre un mur, incapable de s'asseoir tant l'impatience fait bouillir le sang dans ses veines.
Alexei Basharov
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Date de naissance : 22/06/1980
Alexei Basharov
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Ven 31 Jan - 20:44
- Basharov, t'as de la visite.

La voix rauque du maton résonne presque aussi fort que le claquement de ses talons sur le sol en méton. Allongé sur son matelas à même le sol, au milieu de ceux de ses semblables, l'intéressé se redresse avec un enthousiasme devenu rare depuis son incarcération. Cinq ans qu'il croupit là, par sa propre volonté, cinq longues années à s'y être imposé comme un digne représentant de la Bratva qui commence tout juste à se demander si, en fin de compte, il ne lui serait pas bel et bien loyal.

Alexei ne demande pas au gardien qui peut bien venir le voir. Il le sait pertinemment. Elle est la seule à le visiter depuis qu'il est à l'ombre, toujours fidèle au poste et ne manquant aucune visite, bien qu'il lui arrive d'en reporter de temps en temps pour ne pas éveiller l'attention de ce foutu Vadim.
Autour de lui, les rires se font gras et les sourires entendus. Eux aussi savent qu'elle est là, certains l'ont déjà aperçue dans le parloir et se sont empressés de la décrire aux autres. Tous sont persuadés qu'elle est sa moitié, et tant mieux, ça ne contredit pas la version donnée aux gardiens pour favoriser leurs retrouvailles régulières. Mais lorsque le regard meurtrier de Basharov se porte sur eux, les rires se taisent et les visages se ferment. Ça, il ne le simule pas. Que l'un d'entre eux se permette la moindre remarque sur Maggy et il lui fera regretter de s'être retrouvé enfermé avec lui.

D'un pas déterminé, il suit le maton en se retenant de prendre de l'avance sur lui tant il a hâte de la retrouver. Les parloirs ne sont qu'à quelques couloirs de là, il ne les traverserait qu'en quelques enjambées.
Mais, étonnamment, le gardien bifurque à droite là où il fallait aller à gauche. Alexei s'immobilise à l'embranchement, fixant la porte menant aux parloirs avant de porter son attention sur l'homme qui se retourne d'un air exaspéré.

- Magne-toi, j'ai pas que ça à foutre.

Après un dernier coup d’œil derrière lui, il prend le parti de suivre le gardien qui finit par s'arrêter devant une porte quelques mètres plus loin. Son visage exaspéré a laissé place à un regard et un sourire narquois alors qu'il lui ouvre et, d'un geste de la main, l'invite à entrer.

- Amusez-vous bien.

Le regard méfiant du slave quitte l'homme qui referme la porte derrière lui pour le porter sur la pièce qu'il balaie rapidement du regard. Qu'est-ce que c'est que ce...

- Krasavitsa !

Les doutes et les questions s'effacent maintenant qu'il la voit, qu'il sait pourquoi il est là, qu'il devine qu'elle y est pour quelque chose. En trois enjambées il la rejoint, en un tour de bras il l'enserre. La dernière fois qu'il l'a ainsi serrée contre lui, c'était en guise d'au-revoir, juste avant de commettre le crime qui l'a envoyé ici. Aujourd'hui, c'est parce qu'il se rend compte d'à quel point elle lui manque, malgré leurs tête-à-tête étroitement surveillés.

- Combien t'as graissé de ces enfoirés pour arriver là ?

Maggy Aleksandrova
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Maggy Aleksandrova
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Dim 2 Fév - 9:26

Margherita n'a jamais été une femme particulièrement tactile, encore moins démonstrative. Elle n'est pas adepte des grandes effusions, des exclamations enjouées, des étreintes qui durent des heures lorsqu'on retrouve des membres de la famille depuis longtemps perdus de vue. Le sang italien qui coule dans ses veines la pousse pourtant à de tels excès, mais son père a fait, depuis son plus jeune âge, tous les efforts du monde pour qu'elle étouffe ces instincts en elle, qu'il lui est aujourd'hui naturel de les réprimer. 

Et pourtant, au grand dam d'Ivan Aleskandrov, il reste encore et toujours quelques très rares personnes capables d'annihiler des années d'embrigadement paternel, de faire éclater les murs qu'elle dresse autour d'elle pour retrouver l'essence même de ce qu'elle fut. Alexei Basharov fait, indubitablement, partie de ces gens-là.

Aussi les bras féminins se referment hâtivement autour de la carcasse masculine, pour presser contre elle l'ami enfin retrouvé. Pleinement. Le minois s'enfouit un instant contre une épaule, sourire ridiculement fier hissé sur les lippes féminines, la satisfaction d'être parvenue à ses fins prenant soudain toute la place. 

« Tellement que tu m'es redevable pour le restant d'tes jours. »

L'étreinte se desserre enfin, et Margherita recule d'un pas, ses mains posées sur les épaules du slave, comme pour s'assurer qu'il va bien, qu'il est toujours en bon état. C'est un rituel permanent, lors de chaque visite, quand elle passe en revue les parcelles de peau qui lui sont visibles pour s'assurer qu'aucun détenu n'a la mauvaise idée de s'en prendre à Alexei. Exercice vain, pourtant, les bastons ne pouvant être éternellement évitées lorsqu'on se retrouve en cage. Elle oublie, pourtant, qu'aujourd'hui les rôles sont inversés, puisque c'est sa peau à elle, qui arbore de nouvelles blessures.
Alexei Basharov
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Alexei Basharov
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Dim 2 Fév - 21:14
Il la serre comme jamais contre lui, enfouissant son visage dans le creux de son cou pour s'imprégner de son odeur, de sa présence qui lui manque terriblement dans cette vaste prison où les détenus n'ont même pas droit à la moindre cellule, tous agglutinés dans de grandes pièces mal chauffées, les matelas contre les murs et les coup bas dans chaque recoin. Il ne s'y sent pourtant pas plus en danger qu'au dehors, peut être même est-ce plus sûr ici, vue la position qu'il y occupe et les ennemis de la Bratva qui sont légion par delà ces murs. Si ce n'était pour Margherita, il n'aurait aucun regret à se trouver là, peut être même s'y serait-il trouvé bien malgré l'accès limité à la drogue et le cruel manque de gente féminine. Pour la coke, il sait déjà comment en avoir. Pour les demoiselles, il se serait démerdé. Mais pour Maggy, il ne peut pas envisager rester là trop longtemps. Cinq ans déjà. Putain que c'est long.

Il laisse échapper un rire discret à la réponse de la jeune femme. Dans tes rêves, Alexandrova. Et pourtant, elle sait qu'elle pourra compter sur lui coûte que coûte. C'est sûrement même la seule à pouvoir s'en vanter, d'avoir toute la loyauté du Basharov qui, quand bien même a-t-il prêté allégeance à la Bratva, n'hésiterait pas à lui planter des couteaux dans le dos si ça devait servir Maggy.

Enfin, ils s'éloignent, à peine, les regards se croisent et, alors qu'elle entreprend de s'assurer de son état, les yeux du moscovite s'assombrissent à la vue de l'hématome colorant la joue de sa précieuse amie. Le fils de pute. Les mots sifflent au travers de ses dents, sa mâchoire se crispant alors qu'il a une assez bonne idée de l'identité du coupable. C'est Vadim qui t'a fait ça ? Sa main s'empare doucement du menton de Margherita dont il dévie le visage pour mieux observer l'étendue des dégâts. Je vais le buter.
Maggy Aleksandrova
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Mar 4 Fév - 14:49

Le minois féminin se fend d'un sourire moqueur, envers elle plutôt qu'envers lui, lorsque la jeune-femme le corrige d'un ton un rien amer. « C'est Bukovski, maintenant, faut t'y faire Basharov. » Elle portait le nom d'Aleksandrova lorsqu'il l'a connue, et aurait sincèrement préféré le conserver... Alexei le sait, pertinemment, et sans doute est-ce la raison pour laquelle, comme elle, il a tant de mal à l'assimiler. Bukovski. Dans la bouche de l'Italienne, le nom sonne presque comme une insulte. Il faudra pourtant qu'elle s'y fasse.

Le sourire goguenard qui s'est peint sur les lippes féminines se meurt, le visage perdant de ses couleurs, le regard s'assombrissant soudain. Le slave gronde, mâchoires crispées, poings serrés, et elle n'a pas besoin de poser la question pour comprendre, en une fraction de seconde, ce qu'il se passe. La complicité, la compréhension entre eux a toujours été ainsi, instinctive, brute, sans fioritures. Ils ont de ces relations rares, pour lesquelles un regard suffit, tant il signifie parfois plus que des mots.

La gorge de la noiraude se noue douloureusement, et son coeur semble lui tomber dans l'estomac, quand les doigts masculins glissent sur sa mâchoire. La dextre se tend, pour se poser sur le poignet du tatoué, en un geste qui se veut rassurant et qui ne cherche même pas à interrompre le sien. « Excellente idée, comme ça la Bratva entière te tombera dessus. J'ai pas envie d'organiser tes funérailles, Alex. » Le minois se penche légèrement, se presse imperceptiblement contre la paume rugueuse, tandis que le regard tente de s'adoucir, pour apaiser. « C'est trois fois rien, on m'a déjà cognée bien plus fort que ça. » Avec l'éducation qu'elle a eue, le monde dans lequel elle évolue, et le métier qu'elle fait, ça n'a rien d'étonnant, au contraire ! Et de balancer cette réplique ridicule, dans le but avoué de détendre l'atmosphère, sans être sûre que ça fonctionne, pourtant : « Tu devrais voir la gueule de l'autre type. »
Alexei Basharov
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Ven 7 Fév - 14:51
Son regard brûle d’une colère montante, d’un feu qui ne demande qu’à le faire exploser, à sortir de là pour aller retrouver ce bâtard responsable de l’état de celle qui lui est plus chère que n’importe qui d’autre. Le poing serré, l’autre se retenant de trop l’être sur le visage de la jeune femme, Alexei fixe cette dernière, les yeux se noircissant davantage lorsqu’elle cherche à le raisonner. Celle qui veut qu’il l’appelle par le nom de l’enfoiré qui a osé s’en prendre à elle.

- Parce que tu crois que j’ai envie d’assister aux tiennes ? Il les connaît, ces hommes-là, ceux qui cognent celle qui devrait être la prunelle de leurs yeux. S’ils peuvent le faire occasionnellement les premières fois, ça finit rarement de manière heureuse, et bien trop souvent au cimetière. Et c’est censé me rassurer ? Siffle-t-il entre ses dents, à l’évocation du « pire » que Maggy lui affirme avoir vécu. Il le sait, qu’elle sait encaisser, tout autant qu’elle sait répondre. L’autre mec a très vite regretté d’avoir levé la main sur elle. Seulement, cet autre mec, c’était pas Vadim. Cet autre mec, c’était pas son mari. Cet autre mec, elle pouvait se permettre de lui rendre au centuple ce qu’il lui a fait subir. Mais pas à Bukovski. Ce gars-là est bien trop dangereux.  J’en ai rien à foutre, c’est de Vadim qu’on parle là ! L’éclat de sa voix résonne contre les murs à la peinture décrépie, laissant clairement entendre l’inquiétude qui lui enserre la gorge et mettant en lumière l’appréhension naissante dans le fond de son regard. S’il sait qu’elle peut faire face au monde avec une force qu’il n’a jamais vue chez aucune autre, il sait tout autant qu’elle ne fera jamais le poids face à Bukovski.  Fais-moi sortir de là ou fais-le venir ici, je m’en fous, mais il faut que je le démonte. La rage fait trembler ses mots, malgré la détermination dansant dans ses iris lorsqu’il porte ses deux mains sur les joues de Maggy. Il s’en tirera pas comme ça.
Maggy Aleksandrova
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Sam 8 Fév - 14:32

« Vadim ne me tuera pas. » La voix de Margherita gronde, cette fois, tant de rage contenue envers son époux, que pour convaincre le tatoué de ne pas craindre pour sa vie. Bukovski ne pourrait pas se permettre d'ôter la vie de sa femme, du moins pas sans pointer du doigt un autre coupable. S'il est plus haut gradé qu'Ivan au sein de la Bratva, le père de Margherita possède néanmoins trop de relations pour ne pas être craint, et il saurait rallier à sa cause bien des membres de l'organisation. Malmener un peu sa fille peut être considéré comme une juste punition de son insolence, mettre un terme à ses jours serait impardonnable. 

Les sourcils de la jeune-femme se froncent légèrement. « Bien-sûr que c'est censé te rassurer. Je suis lieutenant au sein de la mafia, Alexei, je sais encaisser les coups. » Il lui faut, constamment, rappeler à celui qui l'a connue trop jeune qu'elle n'est plus une enfant. Contrairement à ce que beaucoup pensent, Vadim n'aurait pas pu la placer à un tel poste si elle n'avait pas, malgré leur mariage, fait preuve d'une efficacité redoutable. 

Le regard de la noiraude s'assombrit, troublé, quand les mains masculines viennent empaumer ses joues, encadrer son visage. Sa voix n'est déjà plus qu'un souffle, lorsqu'elle murmure. « Non, il ne s'en tirera pas comme ça... Mais je n'ai pas besoin que tu me venges, Alex'... »
Alexei Basharov
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Sam 8 Fév - 15:54
Les sourcils d'Alexei se froncent lorsqu'elle lui promet, lui affirme, que Vadim ne mettra pas fin à ses jours. Il voudrait la croire, le pourrait sûrement, si sa raison ne s'était pas évaporée dès lors qu'il a posé ses yeux sur la pommette tuméfiée de son amie. Depuis, il ne peut voir autrement que rouge, celui du sang qu'il brûle de faire couler mais qu'il ne verra jamais, cloîtré entre ces foutus murs.

- Pas si tu le butes la première, c'est sûr. Qu'il lui répond, ne voyant là que la seule solution pour se débarrasser de cette pourriture qu'il n'a jamais pu encadrer. Si ça ne tenait qu'à lui, il serait déjà sur les traces de Bukovski, une arme à la main. Mais, enfermé là, il n'a d'autre choix que de croire Maggy et de prier pour qu'elle s'occupe de son cas.

Elle lui promet qu'il ne s'en tirera pas à si bon compte. Aliocha soupire. Son front est venu trouver celui de la jeune femme dont il soutient le regard, demeurant silencieux pendant de longues secondes. Ses dernières années passées en prison l'ont propulsé plus haut que jamais dans l'estime des grands pontes de la Bratva, et cette ombre est devenu son territoire, à mesure qu'il y gagne en influence et en pouvoir, appuyé par les plus grands parrains du monde slave. Il pourrait y rester encore des dizaines d'années, y purger sa peine longue comme la Mère Russie, mais ce sentiment qui le prend aux entrailles quand il la revoit et, pire encore, quand il se sait impuissant face à tout ce qui peut lui arriver dehors, lui fait amèrement regretter d'avoir suivi aveuglément son désir de reconnaissance plutôt que de rester à ses côtés. Il s'en rend compte chaque nouveau jour qui passe et plus encore maintenant que ses mains tatouées lui encadrent les joues.

- Et moi j'ai besoin de te savoir en sécurité, Krasavitsa... Il sait qu'elle est capable de l'assurer elle-même, mais n'y avoir aucune influence le rend malade. Je sais ce dont t'es capable, t'es la femme la plus forte que je connaisse... Mais s'il t'arrive quoi que ce soit alors que je suis derrière les barreaux, je me le pardonnerais jamais.
Maggy Aleksandrova
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Dim 9 Fév - 10:25

L'idée a toujours été présente, dans l'esprit de la brune, celle d'un jour arracher à Vadim Bukovski son dernier souffle. Mais elle sait, malgré tout, que c'est une utopie difficilement atteignable. Alexei a beau bouillir de rage, il ne pourrait pas assassiner Vadim si aisément, c'est que l'homme sait se battre, et surtout qu'il est foutrement bien entouré. Margherita reste finalement la seule personne au monde à pouvoir l'atteindre dans sa vulnérabilité la plus absolue. Ils partagent, après tout, le même lit. Vadim s'endort, après avoir usé du corps de sa femme, nu et serein à ses côtés, toute méfiance endormie. Il suffirait de si peu, pour qu'elle lui colle alors une balle entre les deux yeux, pour qu'elle plante une lame à sa gorge. Si elle n'en a jamais rien fait, c'est parce qu'elle sait que les représailles de la Bratva seraient terribles. Son rang le protège. 

Le corps mince se tend, le front de la jeune-femme se posant sur celui du tatoué, son regard grave plongé dans le sien. « Il ne m'arrivera rien, Alex, rien de plus que quelques bleus... » La silhouette féminine, inconsciemment, se resserre contre celle du blond, pour chercher sa chaleur, comme elle le faisait parfois, quand elle est arrivée en Russie, seule et effrayée, se réfugiant dans les bras de celui qui était alors son seul soutien. « Je suis en sécurité. Là, maintenant, avec toi, c'est tout ce qui compte... »
Alexei Basharov
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Alexei Basharov
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Dim 9 Fév - 13:05
Il n’a peur de rien, Alexei. De rien, hormis de la perdre à elle. Fut un temps, il craignait les colères dévastatrices de son paternel, celles qui ont coûté la vie à sa mère, celle qui justifie son inquiétude envers Margherita, mais celle, aussi, dont il a hérité. Il avait beau toujours mieux les encaisser que les précédentes à mesure qu’elles déferlaient sur lui, elles demeuraient d’une violence sans nom et, bien qu’étant devenu ce qu’il est aujourd’hui « grâce » à elles, il ne peut s’empêcher encore de frissonner en se remémorant les coups dont il a été témoins et ceux qu’il a subis.

Mais, à présent, il n’a plus peur que pour Maggy, celle qui a été son pilier depuis des années et qui s’est toujours montrée présente aux moments où il en avait le plus besoin. À des instants comme celui-ci, où elle ne réalise sans doute pas à quel point son contact lui réchauffe le cœur ni à quel point sa perte le détruirait de l’intérieur. Il les connaît, ces « quelques bleus », ceux qui disparaissent pour laisser la place à d’autres, qui s’étendent autour de la gorge mais qu’on arrive encore à justifier par des « accidents ».

J- Promets-moi juste que tu ne le laisseras pas aller plus loin. J’ai besoin de te savoir en sécurité, Maggy. Inconsciemment, ses pouces caressent tendrement les joues de la brune, dans une affection dont il ne serait capable avec aucune autre. Ses billes argentées plongées dans celles de la jeune femme, elles dévient, pour la première fois, sur ses lippes dont le magnétisme rend son esprit incapable de penser à autre chose qu’à l’idée de leur douceur. Il ne pense à rien d’autre, pas même à ce qu’ils risqueraient s’il lui prenait l’idée de les goûter, pas plus qu’aux conséquences que cela aurait sur leur relation. Et c’est, sans doute, pour ça que ses lèvres les rejoignent dans un soupir d’apaisement et un désir naissant, ses mains la retenant doucement par crainte, croirait-on, qu’elle ne se lui échappe.
Maggy Aleksandrova
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Lun 10 Fév - 10:35

Les sourcils de l'Italienne se froncent, son air se faisant plus grave. « Je tiens à la vie, Aliocha, tu devrais le savoir, depuis le temps... » Mais parce que ça ne semble pas lui suffire, à cet instant précis, elle ajoute malgré tout, un ton plus bas. « Je ne le laisserai pas aller plus loin, je te le promets. Fais-moi confiance... » Elle ne pouvait que deviner à quel point il était difficile, douloureux, de se retrouver ainsi derrière les barreaux, impuissants à aider ceux restés dehors, surtout pour un homme tel que lui, absolument incapable de rester inactif. Elle ne pouvait pourtant rien faire d'autre que tenter, maladroitement, de le rassurer.

Le regard de la jeune-femme s'assombrit légèrement, quand les mains à son visage se font plus douces, effleurent la peau en une caresse tendre qui, soudain, ne lui semble plus si fraternelle. Le mouvement qu'il amorce vers elle est si lent qu'elle aurait tout le temps de s'éloigner de lui, de le repousser, de tourner la tête... Pourtant, Margherita ne bouge pas d'un pouce, lorsque le slave se voûte sur elle, pour lier ses lèvres aux siennes. Son cœur manque un battement ou deux, repart dans une embardée douloureuse, quand leurs souffles se mêlent, qu'elle découvre la chaleur de cette bouche qu'elle a, cent fois, rêvé d'embrasser, lorsqu'elle était encore jeune, admirative de celui qui l'avait prise sous son elle. Le désir adolescent s'était étiolé, avec le temps, mué en une affection fraternelle, qui semble soudain se volatiliser, éclater en morceaux sous la force du désir qui l'assaille.

Loin de le repousser, la noiraude tend une main, pour la presser contre la nuque masculine, prolonger le baiser, craignant sans doute que la moindre interruption ne leur fasse prendre conscience de la ridicule erreur qu'ils sont, tous deux, en train de commettre. Mais il lui manque trop, depuis des années, et ça fait des mois qu'elle n'a plus droit à d'autre chaleur que celle, haïe, de Vadim. Alors sa main libre glisse accroche son haut, pour l'attirer plus près d'elle, presser son corps contre le sien.
Alexei Basharov
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Lun 10 Fév - 20:16
Si un semblant de raison se trouvait encore dans l’inconscient du moscovite, cette dernière lui hurlerait de cesser, de s’éloigner de celle qui l’attire pourtant comme un aimant auquel il lui est impossible de résister. L’attraction est trop grande, le soulagement de la revoir enfin, seul à seul, l’est tout autant. Elle lui manque à un point que lui-même n’aurait jamais imaginé avant d’entrer ici, tout autant que le contact chaud et le parfum sucré qu’elle dégage, tout autant que la féminité et la force qui émanent d’elle. Cinq ans qu’il n’est entouré que d’hommes, cinq ans qu’il joue des poings pour imposer sa place et le respect. Cinq ans qu’il n’a pas apprécié la caresse d’une femme.

L’idée lui avait déjà traversé l’esprit, bien des fois, avant qu’il ne se fasse arrêter. Il l’a vue développer cette beauté et ce charme qui lui sont propres, mais l’importance de leur relation et le respect qu’il a toujours eu pour elle l’a toujours dissuadé de tout risquer pour une connerie, de la toucher comme il en touchait tant d’autres. Mais aujourd’hui, elle est la seule, la première depuis une éternité. Et il n’aurait jamais rêvé mieux comme lèvres à embrasser que celles de la femme qui importe le plus à ses yeux.

Il n’a pas peur qu’elle s’enfuie, même si les mains sur ses joues semblent vouloir la retenir. Il n’a pas peur parce qu’il ne réfléchit pas, ou plus, ne pense pas aux conséquences. Elle est tout ce dont il a besoin là, maintenant, et il n’a rien trouvé de mieux pour le lui faire comprendre.
Alors quand elle répond à son baiser, son cœur s’emballe et son esprit s’élève, tandis que ses mains glissent dans sa longue chevelure noire, y agrippant quelques mèches alors qu’il l’attire encore plus vers lui, contre lui, frissonnant sous la fraîcheur des doigts qu’elle glisse sur sa nuque. Plus rien ne compte qu’eux deux. Plus de Bratva, plus de Vadim, pas plus que de gardien posté derrière la porte attendant son heure. Tout ce dont Basharov a conscience, c’est que leur temps est compté, et qu’ils n’en ont pas à perdre.

Sans rompre le contact, il la pousse vers le mur le plus proche, pesant doucement sur elle pour s’imprégner de son odeur qu’il gardera pendant plusieurs jours, sentant leurs cœurs tambouriner dans un rythme effréné à mesure que la chaleur monte en lui et que leur baiser gagne en intensité, le désir grandissant du slave pour elle finissant d’achever cette fraternité qui les liait jusque là. Demain, rien ne sera plus comme avant. Mais, maintenant, il ne changerait pour rien au monde.
Maggy Aleksandrova
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Mar 11 Fév - 11:03

Le baiser qui les lie est comme de l'alcool, jeté sur les braises d'un feu que l'on croyait éteint. Elles ont brûlé, des années auparavant, sans que jamais les corps n'osent se joindre, imposant entre eux une distance indispensable à leur survie. Ivan n'aurait jamais laissé Alexei approcher de sa fille, à l'époque, un homme la détourner de son devoir, de son entraînement si rude, et leurs vies à tous deux étaient déjà suffisamment chaotique pour qu'ils ne se risquent pas à y ajouter les tourments d'amourettes adolescentes. Margherita s'était évertuée, ensuite, à le voir comme le grand-frère qu'elle n'avait jamais eu, et passée l'admiration des premiers mois, la tâche avait été plus aisée qu'elle ne l'aurait cru.

Mais la solitude dans laquelle ils baignaient tous les deux depuis de trop longues années semblait avoir usé leurs âmes, leurs corps jusqu'à la moelle, et l'élan qui les pousse l'un vers l'autre a des airs de passion désespérée, celle qui vous pousse à chercher à tout prix le réconfort de bras que vous savez aimants, protecteurs, quoiqu'il advienne. Qu'importe que ce soit une erreur, et qu'importe aussi si la seule raison qui pousse Alexei vers elle est qu'il n'a pas touché de femme depuis cinq ans, ça n'a pas d'importance, quand il l'attire ainsi contre lui. Pour la première fois, depuis de bien trop longues années, l'Italienne délaisse la carapace de soldat, de lieutenant, se défait de son armure pour n'être plus rien d'autre qu'une femme, vulnérable, désirable.

Son dos heurte doucement le mur, et son corps se tend vers celui du slave, ses mains tirant sur son haut pour l'aider à s'en défaire. Elle ne pense plus à rien d'autre qu'à l'envie de sentir, enfin, la chaleur de sa peau contre la sienne. Ses propres vêtements la gênent, mais ils ont le mérite de dissimuler, encore, les autres hématomes qui parsèment sa peau. Le vêtement masculin échoue au sol, et Margherita abandonne sa bouche, pour glisser la sienne sur le torse ainsi dévoilé.
Alexei Basharov
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Mer 12 Fév - 12:42
Leur baiser se veut brûlant, passionné, et pourtant, d'une tendresse que seule l'affection infinie qu'il a pour elle inspire au slave. Il n'a aucun mouvement brusque envers elle, non, ils sont appuyés mais d'une douceur inhabituelle chez lui que sa réputations de brute épaisse précède. Ce n'est pas qu'il lui trouve une quelconque fragilité, pas plus qu'il ne la prend en pitié après les coups reçus par Vadim, simplement qu'il veut prendre le temps de savourer la moindre caresse, le moindre souffle, parce qu'ils seront peut être les derniers.

Son corps la presse toujours un peu plus contre le mur, ne s'en décollant que pour l'aider à retirer son t-shirt usé qui vole quelques mètres plus loin. Son torse s'abaisse dans un soupir équivoque sous les baisers qu'elle y dépose, se gonflant à nouveau dans un frisson de plaisir et d'anticipation. Cette trop longue période sans la moindre caresse féminine décuple la moindre de ses sensations, sa fébrilité se sentant jusque dans son souffle et sa voix lorsqu'il laisse échapper un "putain" ne laissant aucun doute sur l'effet qu'elle a sur lui.

Sous l'urgence d'un besoin presque vital, il la redresse pour l'embrasser à nouveau et, à son tour, retirer la dernière frontière entre leurs deux torses.
Le vêtement tombé à leurs pieds, il prend un instant pour baisser les yeux sur ces formes qu'il a toujours devinées sans jamais réaliser à quel point elles étaient parfaites. Ses yeux les parcourent, silencieusement, dans une admiration qui fait brusquement place à une colère contenue lorsqu'ils aperçoivent les hématomes disséminés sur la peau d'albâtre.
Son regard remonte vers celui de Margherita, lui communiquant le ressentiment qu'il a envers le responsable de ses bleus, mais la chaleur qu'elle dégage est trop forte. Lorsqu'il rabaisse son visage, c'est pour se pencher dans son cou et y poser ses lèvres qui descendent sur son épaule, la naissance de sa poitrine, puis viennent embrasser chacune des marques avec une dévotion infinie, lui promettant silencieusement qu'il sera toujours là pour panser ses blessures.

Alexei finit à genoux, ses mains encadrant les hanches de la brune alors qu'il pose un dernier baiser à la limite de la fabrique de son bas. Il l'enlace, serrant son bassin contre lui, posant sa joue sur le ventre tuméfié puis lève le visage vers celui de Maggy dont il réalise, en cet instant d'impuissance face à sa vie, toute l'importance qu'elle a pour lui et que rien ne pourra égaler. Ses sentiments envers elle peuvent être ambigus, surtout en ce moment de flottement où ni l'un ni l'autre ne cherche un sens à ce qui leur arrive. Mais le plus grand de tous, l'inaltérable, c'est cette confiance aveugle qui le ferait la suivre jusqu'au bout du monde.
Maggy Aleksandrova
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Maggy Aleksandrova
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Jeu 13 Fév - 9:47

Elle n'aspire, à présent, qu'à lui ôter cette insupportable tenue, toute entière imprégnée de l'odeur de la prison. Le savoir enfermé ici, depuis cinq ans déjà, lui est chaque jour un peu plus insupportable, et il ne se passe pas un seul instant sans que la jeune-femme ne réfléchisse à une façon de convaincre les hauts gradés de la Bratva que faire sortir Basharov de sa cellule est une absolue nécessité. Au départ convaincus que c'était une digne punition, une façon efficace de démontrer sa loyauté, la plupart changent progressivement d'avis, à mesure qu'ils réalisent que le réseau d'Alexei s'étend de plus en plus, et que ne pas utiliser un atout pareil est une erreur absolue. Cinq années de peine purgées ne sont-elles pas une preuve suffisante qu'il est digne de confiance ?

Elle doit, malgré tout, s'éloigner de sa peau, quand il réclame d'ôter à son tour la couche de vêtement devenue inutile. Le pull de la jeune-femme quitte la scène, dévoilant le galbe d'une poitrine encore oppressée par la dentelle noire de sa lingerie. Si le regard de Margherita s'assombrit, si son ventre se noue soudain, ce n'est pas uniquement à cause du désir qui gronde dans son ventre, mais parce qu'elle ne connaît que trop bien la colère qui transparaît soudain dans le regard d'Alexei. Elle voudrait l'empêcher de voir, l'embrasser encore pour qu'il cesse de regarder ce qui n'a déjà plus d'importance à ses yeux, mais les gestes qu'il entreprend lui coupe le souffle.

Elle l'observe, estomaquée, quand il pose sa bouche sur chacun des hématomes, avec une patience qui frôle l'adoration. Jamais aucun homme sur terre ne l'a regardée comme il le fait en cet instant, jamais aucun n'a semblé si profondément troublé par ses blessures, elles ont été trop nombreuses pour ça. L'intensité de son regard, lorsqu'il se retrouve agenouillé à ses pieds, la transperce de part en part, embue dangereusement ses yeux, et Margherita se mord l'intérieur de la joue pour retenir les larmes qui voudraient déborder. Ses deux mains plongent dans les cheveux blonds, et elle se laisse tomber à son tour, glissant sur les cuisses masculines, à califourchon sur ses jambes. Ses paumes encadrent son visage qu'elle attire au sien, dans un baiser fiévreux, langoureux, et empreint d'une tendresse, d'une reconnaissance infinie.

Ses mains abandonnent finalement le visage de l'amant, pour déboutonner son jean devenu inconfortable. La jeune-femme soulève les hanches, doucement, sans lâcher sa bouche, seulement pour faire glisser le vêtement le long de ses cuisses.
Alexei Basharov
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Alexei Basharov
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Jeu 20 Fév - 20:33
Sur sa joue, il sent la chaleur qui se dégage d'elle autant que la douceur de cette peau qu'il savoure pour la première fois, après tant de temps à en imaginer la sensation. Ce contact l'apaise, lui fait oublier l'espace de quelques instants, l'endroit sordide où ils se trouvent, et ces yeux qu'il croise le submergent d'une vague brûlante qu'il ne saurait décrire, mais dont il est sûr qu'elle est la première à lui insuffler ça d'un seul regard.

Ses paupières se ferment lorsqu'il sent ses doigts gracile glisser dans ses cheveux noués, générant un frisson qui lui parcourt l'échine et le tend vers elle à mesure qu'elle se retrouve à sa hauteur, jusqu'à ce baiser passionné qu'il lui rend sans retenue. Ses mains se sont glissées sous ses cuisses, la maintenant contre lui, leurs peaux se cherchent et se plaquent à chacune de leurs inspirations, jusqu'à ce que celle de la slave ne s'écarte pour mieux laisser le champ libre à ses mains entreprenante.

Alexei ne la retient pas, ne la freine pas comme il l'aurait certainement fait hors de ces murs par goût des jeux et du vice. Là, maintenant, il a bien trop besoin d'elle pour perdre du temps, en témoignent ses doigts qui, à leur tour, défont ceinture et bouton du pantalon de Margherita dont il ne quitte pas les lèvres un seul instant. Il a faim d’elle, soif de contact, de son contact, est suspendu à ses lèvres comme si elles étaient sa seule source d’oxygène. Le temps les presse, son désir pour elle en fait tout autant, hâte ses gestes lorsqu’il finit de se dévêtir puis la rend nue sans pour autant leur ôter cette tendresse qu’il n’aurait pour aucune autre. Le jean glisse sur les cuisses qu’il caresse, le soutien-gorge se dégrafe pour libérer cette poitrine contre laquelle il s’empresse de coller son torse tatoué que son cœur, battant à tout rompre, fait violemment vibrer. Leur baiser l’enivre et la brûlure de cette peau sous ses doigts le rend plus fougueux à chaque caresse jusqu’à ce que ses mains calleuses ne viennent encadrer le fin visage de ce qu’il a de plus précieux.

Les lèvres d’Aliocha se défont de celles de Maggy dans un soupir brûlant, ne laissant aucun doute sur tout ce qu’il voudrait lui faire, et son regard plonge dans les billes sombres de la russe dont il rencontre le front. Tout ce qu’il voudrait lui dire n’a pas besoin d’être prononcé tant son regard en dit long sur l’affection sans borne qu’il a pour elle, aujourd’hui mêlée à une envie nouvelle qu’il n’avait encore jamais osé embrasser. Mais, à en juger par ses bras enroulés autour du torse nu de la belle, ce n’est pas maintenant qu’il regrette d’avoir fait s’effondrer les frontières qu’ils s’étaient inconsciemment imposées.
Maggy Aleksandrova
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Lun 24 Fév - 10:44
Leurs mouvements s'enchaînent et s'accordent, le tatoué prenant le relais des mains féminines pour entreprendre, à son tour, de dévoiler le corps qu'il n'a jamais eu l'occasion de contempler auparavant. Ils ont passé des années accrochés l'un à l'autre, et jamais une journée n'avait passé sans qu'ils se voient, s'appellent ou s'écrivent. Même les barreaux n'avaient pas su entacher cette indéfectible fidélité, et à la seconde où Alexei était parvenu à mettre la main sur un téléphone portable, les échanges avaient repris. Il était, depuis leur rencontre, le centre de son univers, parce que toute sa vie reposait sur lui. Il était devenu son socle, son pilier, celui qui l'empêchait de tomber et qui, le plus souvent, en venait même à tomber à sa place. Et jamais, pourtant, leurs gestes n'avaient dérapés.

Jusqu'à aujourd'hui.

Elle devrait prendre le temps de découvrir sa peau, de retracer du bout des doigts le moindre de ses tatouages, pour tous les apprendre par coeur. Mais l'urgence prime, et de loin, sur tout le reste. Le désir gronde trop fort dans ses veines pour être encore ignoré. Elle peine, en réalité, à soutenir le regard bien trop grave qu'il lève vers elle, parce qu'il soulève trop d'émotions douloureuses. Le regard de la noiraude se trouble déjà suffisamment, et elle le dérobe à la vue du slave en revenant chercher sa bouche, pour un baiser plus fiévreux encore.

Ses mains glissent entre eux, l'une s'arrêtant sur le ventre encré, s'y posant dans une caresse appuyée, l'autre continuant sa descente, lente et possessive, vers le membre déjà dressé. Les doigts fins enveloppent la queue tendue, en épousent les contours dans une caresse qui lui arrache un soupir de désir à peine contenu. Sa bouche se fait plus avide contre celle du slave, et déjà son corps ondule pour réclamer le sien.

Alexei Basharov
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Dim 1 Mar - 15:45
Il la voit, cette eau s’invitant discrètement dans les yeux de Margherita. Ça lui noue la gorge et lui tord le bide de la voir comme ça, et il ne voit aucun autre moyen d’y remédier que de répondre à son baiser avec la plus grande ferveur dont il n’ait jamais fait preuve. Où qu’il soit dans ce foutu monde, que ce soit là dehors ou derrière ces barreaux, il veut qu’elle sache qu’il sera toujours là pour elle, comme elle est là pour lui. Maggy est le seul pilier du slave, l’unique personne en qui il sait qu’il peut avoir une confiance aussi aveugle que le désir qui le submerge lorsqu’elle empoigne ce sexe qui la réclame. Il lui confierait sa vie, aujourd’hui son corps, et serait prêt à tous les sacrifices pour s’assurer de sa sécurité, de son bien être. Jusqu’à respecter sa volonté de gérer Vadim à sa manière.

L’emprise de sa main sur lui n’a aucune égale. Peut être que sa solitude l’amplifie, que ces années passées sans autre contact féminin y est pour quelque-chose, mais il est sûr et certain que le fait que ce soit elle, et pas une autre, en est la raison principale. T’arrête pas... qu’il la supplie contre ses lèvres. Avec elle, pas besoin de montrer les crocs, elle le connaît trop bien et l’a vu dans ses pires moments. Alors autant être vrai. L’une de ses mains empoigne le poignet de Maggy, l’invitant dans d’amples mouvements qui rendent son baiser plus brûlant à chaque va-et-vient, tandis que l’autre plante glisse à l’extérieur de la cuisse de la slave, la contournant pour mieux effleurer l’orée de son entrejambe. Ses doigts s’humectent, glissent et caressent, mais ne parviennent à pénétrer qu’après qu’il ait basculé sur elle, son bras maintenant la jambe prisonnière contre son flanc, l’autre main ayant relâché son étreinte pour venir soutenir sa masse au dessus de Margherita. Qu’importe la dureté du sol, qu’importe le sordide aspect de ce lieu tant que ses reins suivent cette main qui le tient à sa merci et que leurs lèvres ne se sont pas lassées les unes des autres.
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Jeu 5 Mar - 10:20
D'une main sûre, le slave amplifie les mouvements de la noiraude, l'incite à accélérer la cadence, à prendre plus pleinement possession de ce corps qu'il lui offre en pâture. Elle sait, bien-sûr, que le manque doit le torturer douloureusement, après des années passées sans plus sentir le contact d'une femme. Mais la brune ressent, pourtant, une certaine fierté à se savoir la première, depuis des années, à le faire gronder de désir, à hérisser sa peau en chair de poule, à sentir ce sexe dressé sous ses doigts.

Impossible, pourtant, de s'attarder en trop longs préliminaires, tant le désir enfle dans son ventre. Basculant sur le dos, le poids du slave pesant sur elle, Margherita presse sa jambe contre la hanche masculine, et repousse de sa main libre celle de l'amant, qui s'est immiscée entre ses cuisses. D'une voix basse, encore vibrante des émotions qu'elle a tenté d'étouffer, la noiraude implore. « Viens, viens... » Soulevant le bassin, elle le guide, l'invite à glisser entre ses cuisses déjà brûlantes, à se perdre au creux de son ventre. Elle abandonne sa bouche, à l'instant où il s'enfonce en elle, rejetant la tête en arrière pour exulter un long soupir, le soulagement se mêlant au plaisir brut. Possessive, ou désireuse de sentir encore la chaleur de sa peau contre la sienne, la brune l'attire à elle, ses bras se refermant autour de lui, pressant son corps contre le sien.

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Dim 8 Mar - 16:14
La main aventureuse du slave se retrouve rapidement privée de la chaleur des cuisses de celle devenue son amante, dont il a longtemps rêvé sans oser franchir ce qui changera à jamais leur relation. Il lui aura fallu cinq ans d’emprisonnement et la peur viscérale de la perdre, mêlée à toute l’impuissance qui le cloue entre ces murs, pour qu’il saute enfin dans le vide et s’empare de ce corps qu’il n’a jamais pu qu’imaginer jusqu’alors. Ce qu’il a pu fantasmer n’est que fadeur sous le souffle brûlant de sa précieuse amie contre ses lèvres, la douceur de sa peau contre son torse moite plaqué contre elle, l’étreinte de sa paume sur son sexe qu’elle guide avec précision et qu’elle invite à la pénétrer sans qu’il soit en quelconque état de se refuser à elle. Elle veut qu’il vienne, il vient. Elle le veut contre elle, il pèse encore plus contre sa poitrine, écourtant leurs respirations mais prolongeant ces frissons que génèrent le moindre contact avec la peau de sa compatriote. Elle pourrait lui demander la tête de Vadim qu’il la lui amènerait sur un plateau d’argent.

Son membre turgescent s’enfonce entre ses reins dans un soupir qu’il étouffe contre la gorge qu’elle lui offre, tête basculée en arrière. Il faut au moscovite quelques secondes pour calmer ces ardeurs, ce désir qu’il n’a pas éprouvé depuis de longues années, avant de hisser ses hanches et les plaquer de nouveau contre le bassin de la jeune femme. Il pourrait la revendiquer, la faire sienne comme il en a, déjà, plusieurs fois eu envie, mais ce serait risquer de la perdre et avouer la lâcheté qui l’en a longtemps dissuadé. Mais il y a bien une chose indéniable... Ça faisait tellement longtemps que j’en avais envie... Il s’agit de cette envie d’elle qui le ronge depuis bien avant son incarcération et qu’il ne se permet d’exprimer qu’avec la double interprétation que comprend sa phrase, et il la lui démontre à chaque coup donné entre ses reins, à chaque baiser porté sur ses seins, à chaque caresse sous ces cuisses qu’il lève toujours plus haut pour les plaquer contre son torse, basculant plus encore le bassin de son amante jusqu’à en prendre possession jusqu’à son fond, ses poings fermés sur les chevilles maintenues sur les épaules qu’il a redressées pour surplomber celle qu’il couve d’un regard dont l’affection difficilement reniée tente de se dissimuler derrière la lubricité qui l’anime. Elle est la seule capable de lui faire oublier l’enfer dans lequel il baigne depuis cinq années, les risques qu’ils encourent auprès de Vadim, ceux qu’ils prennent en ne se protégeant pas, et rien de tout ça n’a d’importance lorsque s’étend sous lui la femme pour qui il en subirait mille fois les conséquences.
Maggy Aleksandrova
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Jeu 12 Mar - 14:47
Elle ne sait pas quoi faire de l'aveu qui passe les lèvres du blond, et sans doute vaut-il mieux qu'elle ne s'en préoccupe pas pour le moment, tant il éveille en elle des choses qu'elle préférerait garder enfouies. Bien loin de ses habitudes, Margherita laisse pourtant son amant prendre les devants, et garder la main sur leur étreinte, lorsqu'il la fait basculer un peu plus fort, ses doigts s'enroulant autour de ses chevilles. La position lui arrache un long feulement, tant elle permet au slave de s'enfoncer profondément au creux de ses cuisses, sa queue butant au fond de son ventre à chaque nouveau coup de butoir. Le souffle de la noiraude se raréfie, sa respiration se raccourcissant entre chaque gémissement qui lui échappe, et qui résonne sur les murs de la pièce bien trop vide pour étouffer le moindre son. Nul doute que les gardes postés derrière la porte doivent s'en donner à cœur joie. Il faudra s'assurer qu'ils se taisent, tous autant qu'ils sont, pour que jamais ces informations ne remontent jusqu'à Vadim, mais à cet instant précis l'Italienne est incapable de s'en soucier tant le plaisir brouille sa conscience.

Le bassin de la jeune-femme se meut autant que la position le lui permet, pour venir à la rencontre des hanches masculines qui ne cessent de buter contre ses cuisses. Les bras de Margherita se tendent vers l'arrière, ses mains prenant appui contre le mur, seul objet à sa portée, pour mieux laisser son corps se tendre vers celui d'Alexei. Elle cherche son regard, y plonge le sien dans un ultime effort lorsqu'elle sent la vague enfler dans son ventre, prête à la submerger toute entière.

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