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#07 TC - Brooklyn Flea, Williamsburg
Su Dongpo
Messages : 14
Date de naissance : 01/05/1975
Su Dongpo
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Sam 16 Mai - 13:49

Brooklyn Flea

saccage du marché

Samedi 23 mai  Comme chaque samedi soir, la place s’éclairait gaiement de lumières multicolores  pour le marché nocturne, vintage et tendance de NY. Il attirait les locaux comme les touristes et les artistes indépendants s’y pressaient pour jouer de la musique, jongler avec des brandons enflammés, ou tirer des caricatures pour quelques dollars. Les gens déambulaient entre les stands de nourriture où les saveurs du monde entier étaient représentées, l’odeur d’épices l’emportant pour ravir les papilles. C’était une ambiance bonne enfant et festive d’autant que le temps se montrait clément et rien n’avait préparé les gens à la panique qui suivit.

A chaque coin du marché, au plus près de la zone piétonne, des camionnettes sombres déboulèrent dans un crissement de pneus, des dizaines d’hommes armés et cagoulés en sortirent. En quelques secondes, la soirée bascula dans l’horreur et la violence.

Les hommes armés renversèrent les stands et firent main basse sur les maigres recettes des commerçants . Ils bousculèrent la population, distribuèrent des coups de crosses à ceux qui se trouvaient sur leurs passages ou ceux qui voulurent résister. Quelques coups de feu éclatèrent quand des jeunes de Bronwsville venus se détendre ici pensèrent pouvoir contrer la menace. Un jeune homme tomba dans une mare de sang, créant une panique plus grande encore.  L’un des hommes cagoulés était muni de bombes de peinture, noire et jaune. Au milieu de la place dégagée de stands, il tagua sur le sol un grand symbole du Yin et du Yang s’entrelaçant. Autour, plusieurs autres répandirent des jerricans d’essence  avant de mettre le feu aux étals.

Résumé : des hommes armés et cagoulés viennent saccager le marché de Brooklyn Flea, piller et mettre le feu aux stands.  Des gens sont blessés. Vous pouvez tenter de repousser les agresseurs pour protéger quelqu’un ou votre vie. Vous pouvez essayer d’éteindre le feu ou aider les gens blessés sur la place.



Anonymous
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Mer 20 Mai - 17:27
Tu aimes bien sortir le soir au marché, après une longue journée de travail. Parfois ta mère t’accompagnes, comme ce soir. Ton panier était rempli de fruits et légumes et vous cherchiez des idées pour un plat à emporter. “ Chinois ? Mexicain ? Ou tout autre chose ?” Tu hausses les épaules, n’ayant pas de préférence. Tu te diriges vers un stand de fleurs, avant d’en prendre quelques-unes et les sentir… “"On prend un bouquet ?” Tu regardes ta mère avec un sourire en entendant sa réponse. Tu n’as pas le temps de l’avoir, quand des coups de feu se firent entendre. La foule commence à prendre peur, courant dans tout les sens, bousculant tout sur le passage. Tu t’agrippes à ta mère avant de lui demander, apeurée. “"Maman, ça va ?” Elle hoche la tête, étant trop choquée pour parler. Vous vous faites emporter par la foule. Tu vois des gens blessés tout autour de toi et en tant qu’infirmière, tu ne peux pas fermer les yeux sur ça. “"Maman, essaye de te mettre à l’abri, je vais rester ici pour aider les gens blessés.” Cette dernière secoue la tête. “Je reste avec toi
Nikolaï Malatchenko
Messages : 409
Date de naissance : 12/07/1979
Occupation : homme de ménage à l'hôpital et à l'occasion, homme de main de la Bratva
Localisation : Brownsville
Orientation sexuelle : hétéro
Nikolaï Malatchenko
Bon samaritain
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Occupation : homme de ménage à l'hôpital et à l'occasion, homme de main de la Bratva
Localisation : Brownsville
Orientation sexuelle : hétéro
https://poison-rain.forumactif.com/t384-nikolai-malatchenko-a-pahttps://poison-rain.forumactif.com/t905-nikolai-malatchenko-a-pas-de-vent-de-mer-de-feu-de-loup-de-piege
Jeu 21 Mai - 14:26
En cherchant un peu dans la vie des quartiers proches de chez moi et de mon lieu de travail, je suis tombé sur un marché nocturne dont l'intérêt réside - pour moi - dans le fait qu'il y a des petits stands de brocante et d'occasion. Comme je cherche quelques bricoles à bon prix pour aménager ma chambre de bonne, je me suis dit que ce devait être l'endroit idéal. Et j'ai bon espoir de trouver un cadeau pour Scylla. Elle m'a offert ce piège à rêve à présent accroché dans ma chambre et chaque fois que je le vois, je pense à elle. j'aimerais qu'elle ait un objet chez elle qui la fasse penser à moi.

Je déambule entre les stands en cherchant une idée, m'arrêtant devant un stand aux consonances bouddhistes quand on me bouscule violemment au moment où des cris s'élèvent dans le marché. Je heurte le stand, me retient en posant les mains entre les porte-encens et les bouddha de laiton avant de me retourner. L'endroit était paisible et le chaos se répand en une fraction de seconde. Près de moi, un homme encagoulé retourne un stand. Son propriétaire tente de l'en empêcher mais l'homme le frappe et le marchand s'écroule au sol dans un cri de souffrance, son agresseur faisant pleuvoir des coups de pieds sur lui. Je réagis au quart de tour, sans réfléchir en me portant au secours du boutiquier. "Laissez-le !" (en russe) Je m'interpose et fait face à l'agresseur qui marque une pause comme pour évaluer la situation. Il nous délaisse pour continuer à détruire les autres boutiques et je me penche pour aider le marchand qui gémit.
Anonymous
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Dim 24 Mai - 21:36
Appuyer. Appuyer encore.

J’avais cligné des yeux. Un micro-rien de temps, une fraction de seconde. Rien ne se passait d’ordinaire quand on clignait des yeux. Il y avait toujours une étoile filante pour fendre le ciel précisément quand on détournait le regard ; une scène cocasse qu’on ratait quand on avait le nez ailleurs ; un moment crucial à ne pas manquer pile à l’instant où on laissait traîner ses prunelles de l’autre côté de la rue. Mais rien n’arrivait jamais quand on un battait des cils. Rien. Parce qu’il n’y avait pas le temps.

J’avais cligné des yeux. Et Leef s’était effondré. Comme si on avait relié la détente à mes paupières, et que leur battement avait pressé la gâchette.

Tétanisée, tout mon poids pressé contre la plaie qu’une partie de mon âme savait létale, je voyais rouge à travers le brouillard de mes larmes. Pas de colère, pas de haine. De sang. De cette rivière rubis qui coulait à torrents de la cage thoracique ouverte du graffeur en me coupant le souffle. J’avais froid. Froid et peur. Peur de cligner des yeux à nouveau.

Le coup de feu résonnait encore avec fracas à mes tympans. Il se répercutait dans mon crâne, tournait en boucle. Le coup. La chute. Le choc. Appuyer. Appuyer encore.

La voix de Zulu me paraissait lointaine. Il beuglait pourtant. Là, juste là, à mon oreille. Sa grande carcasse jetée au-dessus de la mienne. Ses mains sur mes épaules pour me forcer à me redresser. Zulu, qui mesurait deux têtes de plus que moi et avait la force de cent hommes, ne parvenait pas à me faire décoller du sol. J’appuyais. J’appuyais encore. Parce qu’il n’y avait rien d’autre à faire. Rien à tenter si ce n’était de maîtriser les flots carmins que vomissait le torse de Leef.

Les bras de mon accompagnateur parvinrent finalement à m’arracher au plancher des vaches. Il m’entraîna loin, si loin malgré mes protestations. Trop loin. J’avais beau planter mes talons au sol pour freiner sa course, frapper son torse, ses bras, le supplier, l’insulter dans ma langue natale. Il m’éloignait. Égoïstement. Violemment.

Et les autres ? Mes yeux grands ouverts ne les trouvaient pas. Ils n’étaient pas dans mon ombre, pas pressés dans les bras de Zulu comme je l’étais. Ils avaient dû s’enfuir en entendant les balles partir. Ou tomber. Pourvu qu’ils se soient enfuis. Pourvu qu’ils aient fermé leur gueule et qu’ils se soient tirés. Pourvu qu’ils se soient tus, cette fois. Pourvu qu’ils n’aient rien tenté de plus. Parce qu’on ne faisait pas grand chose contre les armes. Tout gamins de Brownsville qu’on était, fiers et insolents, héros des causes perdues, nos corps ne résistaient pas à ces attaques-là. Grandir dans ces rues de merde ne nous rendait pas immortels.

« ‘faut qu’on y retourne, sanglotai-je. ‘faut qu’on … Il est … »

Je m’extirpai de l’emprise de mon ravisseur et retournai sur nos pas. Mon sprint saccadé de coureuse à l’âme crevée souffrait de la réalité écœurante qui m’entourait. À moitié titubante, haletante, il me mena droit vers une quinquagénaire que je bousculai si durement qu’elle chuta. Et je perdis l’équilibre à mon tour, me rattrapant de justesse à l’air en frainant des quatre fers et en fermant les paupières.

« Je suis … Je suis désolée, balbutiai-je en me pressant pour l’aider à se relever. »

Le souffle me manquait, le cœur me comprimait la trachée, et mes yeux rongés de larmes me permettaient à peine de voir son visage, celui de la jeune femme qui l’accompagnait (@Ziggy Stewart) ou mes mains couvertes de sang.
Anonymous
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Mer 27 Mai - 11:07
Tu regardes dans la foule, essayant de trouver quelqu’un qui aurait besoin d’aide. Ta mère est sur tes talons, tu lui tiens fermement la main, ayant peur de la perdre dans cette foule. Alors que tu avances, le regard fixe devant toi, tu sens un mouvement en arrière, comme si on te tirait et ta mère qui lâche ta main. Tu te retournes paniquée, mais tu constates qu’elle est juste tombée, ayant été bousculée par quelqu’un. Ta première réaction aurait été d’engueuler la personne, mais au vu de la situation, tu sais que ça ne sert à rien. La femme s’excuse. “Ce n’est pas grave.” dit ta mère avec un ressource. Tu allais l’aider à se relever, mais la rousse en fit de même. Tu déglutis en voyant la jeune femme. Elle est pleine de sang. "Madame, vous allez bien ? Est-ce que vous êtes blessée ?” Tu es quand même assez étonnée de la manière avec laquelle tu gardes ton sang-froid. Comme quoi, bosser aux urgences aide vraiment à s’adapter à ce genre d'évènement. Le mouvement de foule continue et vous êtes oppressés. Tu remarques un espace un peu à l’abri, en dessous d’un escalier avec moins de monde. "Venez, allons par là !
Su Dongpo
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Su Dongpo
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Lun 8 Juin - 20:28
Les coups de feu achèvent de semer la panique. Chacun se trouva un endroit où se protéger pendant que les sbires saccageaient le marché et dessinaient leur message au centre de la place. Soudain, ils reculèrent comme un seul homme.
Une ombre planait.
Un bruit assourdissant se fit entendre et un vent puissant qui fit s'envoler les derniers vestiges des stands.
L'hélicoptère qui venait de sévir au H se posa et deux hommes en sortir dès que les pâles furent coupées.
La vague de terroristes reflua comme une marée noire vers les camionnettes.
Le silence qui s'en suivit après leur départ sembla assourdissant malgré les cris et les râles qui persistaient.
Il ne resta plus que les blessés, les morts, et le traumatisme des attaques dans Brooklyn.
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