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The girl who fell from the sky - Yuna
Yulian Aleksandrov
Messages : 243
Date de naissance : 26/01/1990
Occupation : Co-propriétaire d'un bar à East-NY et gérant du trafic de drogue du même quartier.
Localisation : Bed-Stuy
Orientation sexuelle : Hétéro
Yulian Aleksandrov
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Lun 3 Aoû - 9:15

Le soleil tapait particulièrement en ce premier samedi d’août et Yulian, qui avait toujours gardé pour lui la responsabilité de se réapprovisionner directement au port, s’en allait déjà, la transaction faite, d’énormes sacs remplis à rabord dans le coffre ainsi que sur les sièges arrières. Et maintenant c’était au petit bonheur la chance, éviter les flics était devenu une de ses spécialités, puis les rues qu’il empruntait pour redescendre dans East NY étaient particulièrement esquivées par les condés depuis les émeutes de l’année passée.

L’activité au bar-bar ne désemplissait pas, les soirées étaient toujours très fructueuses mais parfois pas assez pour couvrir les frais dont le russe et son collaborateur devaient s’acquitter et c’était la raison pour laquelle le brun avait continué ses activités illégales dans le seul but de gagner assez pour avoir une vie décente. Il ne se droguait plus mais fumait toujours, c’était presque uniquement par habitude plus que pour l’envie mais il se sentait mieux aujourd’hui, c’était le principal.

Collaborer avec la Bratva n’était pas son idée, c’était celle de Léo et il avait dû faire avec parce que c’était certainement le seul moyen pour eux d’étendre leurs tentacules un peu plus encore.


Les coudes contre le zinc, le russe attendait patiemment les prochains clients en regardant de temps à autres l’écran qui diffusait en boucle des matchs de football américain dont il se fichait éperdument. Hasardeusement, une brune poussa la porte et les yeux de Yulian coururent sur son corps pour s’arrêter sur son visage. Trop rares se faisaient les filles mignonnes qui venaient jusqu’ici, pensa-t-il.

« Salut. » Il se redressa et s’apprêta à prendre sa commande. « Je te sers quoi ? » Demanda-t-il, sans savoir qu’elle ne venait pas ici pour consommer.

Nina Sykes
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Date de naissance : 05/08/1995
Occupation : Cambrioleuse, elle fait également office de petites mains pour la Bratva
Localisation : Anciennement à The Hole, récemment transférée à Glenmore Plaza.
Nina Sykes
A smile made for war
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Lun 3 Aoû - 10:24
Il n'est pas fréquent que la Bratva me confie ce genre de missions, mais je les soupçonne de vouloir encore tester ma loyauté... En quoi je les comprends, la fidélité qui ne tient que par l'argent n'en est pas tout à fait une, et ils doivent bien se douter qu'une fois ma dette payée, je n'aurais pas le moindre scrupule à me faire la malle. Seulement pour l'heure, j'essaie surtout de rester en vie, et je crois que jouer au plus malin avec la mafia russe ne serait pas la meilleure façon d'y parvenir. 

Il est encore tôt, lorsque j'arrive au Bar-Bar, étrange point de rendez-vous en plein coeur d'East New-York. Il fait trop chaud ces derniers jours pour que je parvienne à porter autre chose que des robes légères, et je crois que si les moeurs étaient plus ouvertes, je pourrais me balader nue sans aucun problème. Seulement voilà, la société étant ce qu'elle est, je suis bien forcée de dissimuler les parcelles de peau que l'on estime trop intimes, et ce même si je suis littéralement en train de cuire sur place. 

Dieu merci, l'établissement dont je pousse la porte est climatisé, et j'expire un soupir de soulagement, en sentant l'air frais rafraîchir ma peau brûlante. J'ai un sourire pour le barman qui m'accueille déjà, et je tâche de rester discrète en me hissant sur l'un des hauts tabourets du comptoir. « Je veux bien une bière, s'il te plaît. » Il est presque midi, ça me semble raisonnable, et je meurs de soif. Je jette un regard alentour avant de demander. « Je cherche un certain Yulian, est-ce que tu saurais me dire où il est ? »
Yulian Aleksandrov
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Yulian Aleksandrov
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Lun 3 Aoû - 10:59



La jeune-femme semble soulagée dès le premier pied mit au sein de l’établissement et les yeux toujours rivés sur elle, Yulian s’éclaircit la gorge comme pour éviter de faire tomber sa mâchoire en constatant le peu de tissus qui recouvrait les jambes longilignes de la brune.
Elle s’assit en face de lui et demanda une bière que le russe s’empressa de verser dans un verre en prêtant attention à la façon de l’incliner pour éviter de lui servir une mousse dorée. De manière fluide, il déposa un carton face à elle puis la bière dont une infime partie coulait sur les parois extérieures du contenant.

Le russe releva des yeux surpris vers la brune et fronça légèrement les sourcils. Pas qu’il était agacé mais plutôt méfiant, comme une habitude collé à sa peau. « C’est pourquoi ? »
Il savait qu’on devait lui envoyer quelqu’un pour venir récupérer la marchandise mais elle, n’avait rien à voir avec la vision qu’il se faisait de ce-dit « quelqu’un ».

Nina Sykes
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Lun 3 Aoû - 17:35
Je comprends, à sa façon de répondre, que c'est lui, Yulian, il ne serait pas à ce point sur la défensive si ce n'était pas lui. Et lorsqu'on sait ce qu'il trafique... On peut dire que ça se comprend. Je prends le temps de récupérer ma bière fraîche, et je me délecte d'une longue gorgée avant de lui répondre, dans un mince sourire. « Nina. » Je me présente parce que j'imagine qu'on a pris la peine de lui donner mon nom, mais en fait il semble tellement surpris que je n'en suis pas sûre. Sans doute s'attendait-il à voir débarquer un homme, déjà, et quelqu'un de plus baraqué ou de plus bourru que moi...? « C'est pour une transaction, mais j'imagine que tu es au courant. » Je ne prends pas trop de risques, à parler ainsi, s'il s'avère que je me trompe, je n'ai pas révélé pour autant la moindre information compromettante. 
Yulian Aleksandrov
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Mar 4 Aoû - 19:33

Les traits du visage russe se détendirent légèrement à l’évocation du prénom féminin. C’était donc cette personne qu’on devait lui envoyer ? Et cette personne bossait pour la Bratva ? C’était difficile à croire lorsqu’on regardait correctement cette fille puisqu’après tout, elle n’avait rien d’un soldat de la mafia.

« Ouais, je suis au courant. Mes gars vont charger ta caisse, tu peux me passer les clefs ? » Demanda le russe.

Il descendit ensuite nonchalamment de son estrade et contourna le comptoir avant de s’arrêter net devant la jeune-femme, un léger sourire amusé qui fendait ses lèvres. « Désolé mais je m’attendais pas à ça. Enfin… Pas à toi. » Il passa à côté de Nina et se dirigea vers la porte qui donnait accès aux sous-sols. « J’arrive, bouge pas. » Ajouta-t-il, s’exécutant pour rejoindre les caves où quelques uns des gamins qui bossaient pour lui se trouvaient.

Le bar avait une structure particulièrement pratique puisque les caves étaient munies d’une porte menant à l’extérieur qui permettait, entre autre, ce genre de transaction.

Le brun revint ensuite vers Nina, prenant place sur le tabouret juste à côté d’elle pour enfin poser ses coudes contres le zinc. « T’es là-dedans depuis longtemps ? On s’est jamais vu. »

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Mar 4 Aoû - 21:55
J'ai, forcément, une hésitation lorsqu'il me demande les clés de ma voiture, et je ne sais pas quelle raison me pousse à les lui passer. Je n'ai pas de voiture, seulement une moto et celle que je conduis aujourd'hui est celle de la Bratva. Si ce type part avec, je suis cuite. Seulement il était derrière le comptoir du bar quand je suis arrivée, j'ai son visage et je sais où il travaille... Je ne me fais pas de soucis, avec mes compétences je sais que je n'aurais aucun mal à le retrouver. J'incline légèrement la tête sur le côté, un sourire mutin sur les lèvres parce que je ne suis pas mécontente de le surprendre, et je lui tends les clés de la voiture. Je crois comprendre, tacitement, qu'il me demande de rester ici, sans doute ne tient-il pas à ce que je vois ce qu'il cache dans sa remise, et je peux le comprendre. 

Je ne me détends que lorsqu'il revient vers le bar, et puisque je n'ai pas encore terminé ma bière, j'accepte de discuter un peu. Il semblerait que je sois un objet de curiosité pour le barman, ce qui m'amuse. « J'ai emménagé à New-York en fin d'année dernière, ça ne fait pas si longtemps... » Et je ne le dis pas, mais la Bratva me confie des missions aussi variées que leurs besoins, ce qui fait que je sors parfois de mon cadre de compétences, comme c'est le cas aujourd'hui. Je crois que ce sont toujours des tests, alors je ne dis rien, je me prête au jeu, on ne m'a pour l'heure jamais demandé de tuer personne... « Et toi ? Barman le jour et... Transporteur la nuit ? »
Yulian Aleksandrov
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Ven 7 Aoû - 10:09

Travailler pour la Bratva n’était pas une envie pour le russe mais force était de croire que Léo avait été assez convainquant pour que Yulain accepte enfin le deal. Foncièrement, ça leur rapportait beaucoup d’argent et facilitait grandement le paiement du crédit et tout ce qui allait avec. Et concrètement, même s’il ne pouvait pas concevoir son alliance avec eux, une transaction de temps en temps ne signifiait pas collaborer…

Les jeunes qui travaillaient ici étaient sans doute aussi paumés que le russe l’était à leur âge mais il s’efforçait de jouer le rôle de grand frère en leur rappelant qu’une ambition était certainement mieux que ce qu’ils faisaient présentement.

Le brun coula un regard vers la jeune-femme, assis à côté d’elle comme s’ils se connaissaient depuis des lustres. « Mhh, je vois. C’est pas commun de voir une fille bosser pour eux, enfin, pour ce genre de choses. Disons. » Sans doute avait-elle des tas de cartes en main mais à voir sa carrure et sa manière gracile de porter son verre à sa bouche, ce n’était pas vraiment indiqué sur son visage. « Ouais, c’est un peu ça. Mais ça fait pas si longtemps, je bossais seul jusqu’à y’a quelques mois. T’habitais où, avant ? »
Nina Sykes
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Sam 8 Aoû - 18:04
Je hausse un sourcil, nécessairement amusée par son raisonnement. « C'est pourtant une femme à la tête de la Bratva. » Ici, en tout cas, et Margherita est une femme de poigne, terriblement dure, que je n'aimerais pas compter parmi mes ennemis. Mais c'est toujours le propre des hommes, et de leur ego trop sensible, que de s'imaginer que les femmes sont absolument incapables de faire ce qu'ils font. Nous nous avérons pourtant, souvent, plus résistantes, plus endurantes, et pas forcément plus douces ou plus subtiles comme le voudraient les stéréotypes. 

« Tu bossais seul ? Dans ce milieu-là, tu veux dire ? » Ca me paraît toujours dangereux, de faire ce genre de choses seul. Et puis on ne l'est jamais vraiment. Il faut des fournisseurs, au moins, des transporteurs, des revendeurs, que sais-je encore. « En Louisiane. Nouvelle-Orléans. Tu es d'ici ? » Je n'ai pas de problèmes à dire d'où je viens, j'ai quitté Tobias dans les règles et il ne me cherche pas, je n'ai pas besoin de me cacher pour être ici. J'ai encore des ennuis non réglés, là-bas, ici également, mais je peux décliner mon identité sans craindre qu'on se pointe un jour à ma porte pour me tirer une balle entre les deux yeux. 

Yulian Aleksandrov
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Mar 18 Aoû - 11:58

Le russe savait bien que Maggy était à la tête de la Bratva et que ça clouait le bec à pas mal de macho d’ailleurs, mais c’était toujours assez surprenant de voir des jeunes femmes exercer pour eux, comme Nina le faisait. « Je sais que c’est une femme… C’est d’ailleurs ma cousine. » C’était toujours aussi étrange d’en faire le constat et le brun eut un petit rictus sur le visage avant de tendre le bras pour se servir lui-même un verre. « C’est juste que toi t’as l’air innocente. » Un tout petit rire resta coincé au fond de sa gorge avant de le ravaler par la descente du liquide ambré qu’il venait de se servir. Il ne l’avait pas bien regardé pour éviter de se rendre trop étrange mais la brune n’avait pas l’air de pouvoir se défendre si bien que ça, bien que les apparences étaient souvent trompeuses, il en savait quelque chose.

« Ouais, c’était différent. Passer de petit dealer de coin de rue à fournisseur, y’a quand même une différence. [...] Ouais ! Enfin, ça dépend de ce que t’appelles d’ici. J’ai vécu à Washington puis dans le Bronx, et ça va faire un an que je suis à Brooklyn, j’ai pas bougé très loin, on va dire. Ca m’aurait toujours plu de visiter la Nouvelle-Orléans, tu parles français ? » Demanda-t-il, curieux, même s’il savait que 90% des gens qui venaient de là-bas ne parlaient pas le moindre mot de français.

Nina Sykes
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Sam 22 Aoû - 19:31
Je crois que la surprise se lit sur mon visage aussitôt, de même que la méfiance. Je ne comprends pas pourquoi personne ne m'a prévenue que le type à qui je rendais visite était le cousin de la cheffe. Est-ce que c'est un nouveau test ? Est-ce qu'elle va lui demander ce qu'il pense de moi ? Honnêtement, je crois que je me pense souvent plus importante que je ne le suis, l'Italienne a d'autres choses à faire que de se soucier des petites mains de son organisation, je ne l'ai d'ailleurs vue que deux fois, les ordres ne me viennent jamais directement d'elle... Je reste sur mes gardes malgré tout, faudrait pas que je me fasse mal voir de ce type, du coup. Je bats rapidement des cils dans un sourire mutin. « Mais je suis innocente. Moi, je conduis la camionnette, c'est tout. » Ce qu'il y a à l'intérieur ne me regarde pas.

J'acquiesce en écoutant son évolution, sûr qu'il est rare que les petits dealers de coin de rue, comme il dit, parviennent à progresser. Mais eh, j'imagine que d'avoir vu sa cousine débarquer dans le game a du changer la donne, même si je me garde bien de le dire. Je réponds dans un français hésitant, avec un fort accent. « Je parle un petit peu français. » J'esquisse un sourire avant de reprendre, en anglais. « Mais pas beaucoup, je sais à peu près me faire comprendre, c'est suffisant. Pourquoi t'as quitté Washington ? »
Yulian Aleksandrov
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Mer 9 Sep - 11:22

Le russe, s’il n’était plus aussi proche de sa cousine depuis un bon moment, la considérait pourtant toujours autant et toujours avec cette même fierté malgré ses positions qu’il n’appréciait pas vraiment. Les choses auraient été différentes si la vie du brun l’avait également été, sans sa pourriture de père et tout ce qu’il avait engendré.
Il remarqua la surprise sur le visage de la brune ainsi que la méfiance qui s’insinuait doucement dans ses yeux. Yulian n’échangeait jamais vraiment avec sa cousine, ou s’ils se parlaient, avaient bien d’autres choses à se dire que discuter du boulot qu’ils faisaient tous les deux. Raison pour laquelle Nina n’avait aucun souci à se faire.

Il eut un sourire, finalement, à la répartie que l’américaine lui démontrait et hocha la tête doucement. « C’est vrai, tu ne fais que conduire la camionnette, j’oubliais. Sur l’échelle de l'innocence tu dois être au max, du coup. » Un léger rire tinta son discours et il but à nouveau dans son verre avant de le reposer, écoutant avec attention la jeune-femme lui parler un français exotique et adorable. « Hé, mais tu te débrouilles pas mal. Chapeau. [...] Bah… Je vais te surprendre peut-être, mais c’est compliqué. Fallait que je m’éloigne de là et puis vivre dans la même ville que mes vieux, c’était plus possible. Enfin… voilà. [...] Y’a un petit concert demain soir ici, tu veux venir ? On a un gars du coin qui fait du rock un peu vintage qui a accepté de venir jouer. »

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