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To the end of the night - Solio
Elio Auditore
Messages : 106
Date de naissance : 23/03/1997
Occupation : Médecin dans un hôpital clandestin. Il rêve de devenir compositeur, mais son rêve s'essouffle un peu plus à chaque nouveau patient Il fait également partie des Aristochats..
Localisation : Bedford Stuyvesant
Elio Auditore
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Mar 31 Mar - 3:04
To the end of the night


Les lumières me grillent la rétine. La musique pulse avec force dans la salle déjà blindée de monde. J'ai le sourire aux lèvres en passant les portes du club. Mes yeux parcourent la salle alors que j'avance. Ce soir, comme tous les week-ends ou presque, j'ai l'envie – le besoin – cruel de me détendre après ma semaine intensive à l'hôpital. Besoin de décompresser, d'arrêter de penser après avoir passé quelques heures à reposer mon corps. Habillé d'un t-shirt blanc imprimé et d'un jean troué, colliers autour du cou et bracelets de cuir, ma tête balance déjà sur le rythme des basses. Je suis en retard mais je prend mon temps, cherchant mes amis du regard en m'attardant sur quelques minois attirants. Ce soir, j'ai envie de m'amuser. Sans limite, aucune. De juste profiter et danser jusqu'au petit matin. Et si je peux rentrer accompagné, ce sera encore mieux. Les nuits solitaires commencent à se faire trop nombreuses pour que je continue de le supporter sans rien faire.

Mes baskets tracent mon chemin tandis que je fais le tour de la salle pour rejoindre les salons, un peu en retrait, loin des caissons de basses qui font vibrer le sol. Mon regard ne tarde pas à capter mes potes. Mon sourire s'élargit alors que j'adresse un signe de la main joyeux à Marie qui m'a déjà repérée.

« Elioooo ! »

Mes yeux trainent sur les autres, tout le monde est déjà là. Tout le monde y compris... Sol ? Mes dents mordillent ma lèvre à sa vue. Ça fait des jours, qu'on se parle par messages. Des jours que l'on se tourne autour depuis que l'on s'est revus au Bar-Bar. Mes yeux ne le lâchent pas alors que j'avance, jusqu'à ce que Marie me saute dessus pour m'enlacer avec force. Je ferme les yeux sous l'impact, faisant tourner la jeune femme en embrassant chaudement ses joues.

« T'es en retard ! » s'exclama t'elle en me fusillant faussement du regard.

« Je sais ! Désolé ma puce. Mais j'ai de quoi me faire pardonner. »

Je lui offre un clin d'oeil, faisant disparaitre son regard accusateur pour un sourire mutin. Je quittent ses bras pour saluer les autres à leur tour, jusqu'à replonger mon attention sur Sol, que je n'ai pas encore salué. Dire qu'il ne me fait pas un effet monstre serait mentir. Ma langue passe distraitement sur ma lèvre comme bonne preuve avant que mes doigts n'attrapent son cocktail de sa main sans la moindre permission, goûtant le liquide ultra sucré avant de le lui rendre.

« Hey... »

Sourire mutin aux lèvres, je me tourne à nouveau vers les autres.

« Je vais me chercher un verre, je reviens ! »

Sans attendre, je bondis des escaliers qui mènent à la piste pour faire demi-tour, droit vers le bar où je me faufile avec aisance, tentant de capter l'attention d'un serveur pour prendre commande.


(c) DΛNDELION
Solveig Cerreti
Messages : 41
Date de naissance : 17/03/2001
Occupation : Etudiant au community college, caissier et hacker
Solveig Cerreti
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Mer 1 Avr - 4:44
Les boîtes de nuit n’étaient pas vraiment sa scène habituelle. Ou même favorite. Solveig préférait de loin l’ambiance feutrée d’une bibliothèque ou l’atmosphère caféiné d’un cyber café que les lumières stroboscopiques et la musique assourdissante d’un night club. Mais ça n’empêchait pas qu’il était un jeune homme de dix-neuf ans qui aimait danser et sortir. Et ça n’empêchait pas qu’il était avec Marie et qu’il était absolument impossible de lui dire non quand elle avait une idée. Elle avait décidé de sortir ce soir, elle avait aussi décidé que Solveig les accompagnerait et elle s’était arrangé pour le coincer entre deux cours, en lui faisant suffisamment peur pour qu’il accepte. C’était toujours sa tactique avec lui de toute façon, elle savait très bien qu’il était incapable de lui refuser quoique ce soit.

C’était pour cette raison que, des heures plus tard, Solveig se trouvait au Tainted Love, un dirty Shirley Temple à la main en train de se déhancher sur la musique qui passait. Pour l’occasion, il était un peu moins collet monté que d’habitude. Solveig avait enfilé une simple chemise blanche, déboutonné jusque sous les clavicules, avec un skinny jean, qui selon Marie lui faisait “un cul parfait”, et de simple converse. Il n’avait pas résisté aux bretelles qui finissaient fièrement son look. Les cheveux depuis longtemps décoiffés, il sirotait tranquillement son verre en dansant avec ses amis.

Il se déhanchait sans complexe, déjà bien entamé par son deuxième cocktail, quand le hurlement de Marie retentit, formant un prénom bien connue. Elio. Depuis leur rencontre chez le disquaire, puis au sein des Aristochats et enfin, cette fois à l’inauguration du Bar Bar où ils s’étaient embrassés, ils ne cessaient d’échanger via sms et réseaux sociaux. Solveig ne voulait pas se l’avouer mais il développait un sérieux béguin pour l’autre homme et ça l’effrayait quelque peu. D’ailleurs, il était presque incapable de réfléchir ou d’avoir la moindre pensée cohérente en sa présence, sans parler de sa maladresse qui empirait proportionnellement avec la proximité d’Elio par rapport à lui. Une condition qui faisait qu’il ne cessait de s’humilier devant lui sans pouvoir s’en empêcher. Heureusement, Elio semblait plus s’en amuser qu’autre chose.

Il salua d’abord Marie. Solveig détourna le regard et bu une gorgée de cocktail pour se donner une contenance, feignant la nonchalance. Sauf que ça ne servit strictement à rien puisque Elio ne trouva rien de mieux que de lui piquer son verre et en prendre une gorgée, distrayant Solveig avec brio.

-Elio … Bonsoir …

Rougissant, il regarda Elio se fondre dans la foule pour se prendre quelque chose à boire. Après quelques instants d’hésitation, et le reste de son cocktail bu cul sec, Solveig; la cerise dans la bouche, se décida à rejoindre Elio. Rendu courageux par la boisson, il laissa sa main courir sur le dos d’Elio.

-Hey, comment tu vas ?

Ugh, quelle entrée en matière pourrie ! Pourquoi ne pouvait-il pas être cool et confiant ? Il tritura nerveusement la cerise dans sa bouche avant de retirer la queue nouer de sa bouche, comme il le faisait toujours quand il buvait son cocktail préféré. Il la posa sur le bar et attendit qu’un des barmans fasse attention à eux.

- Tu … tu m’as manqué … C’est pas pareil par téléphone.
Elio Auditore
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Elio Auditore
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Mer 1 Avr - 13:37
To the end of the night


Mon regard virevolte sur les boissons derrière le bar, éclairée par des lueurs hypnotisantes en attendant que le prochain barmaid passe. Il y avait un monde de fou ce soir. A croire que toute la ville s'était donnée rendez-vous ici même. C'était bon pour les affaires de Sandy, il devait être ravi de voir ça. Carte de paiement entre les doigts, sourire aux lèvres, ma tête bougeait en rythme avec la musique, ayant hâte de passer commande pour me mettre au niveau des autres. Un cocktail bien corsé ce serait parfait pour rattraper le temps perdu. Mes doigts frappaient en rythme sur le bar jusqu'à ce qu'un frisson ne remonta mon échine en un coup sous une caresse à laquelle je n'étais pas préparé. Mon regard se tourna immédiatement, découvrant Solveig. Mon sourire revint aussitôt se caler sur mes lèvres.

« Ça va ! Fatigué, mais je vais vite arranger ça... Et toi ? »

A coup d'alcool et de poudre dans le nez. La fatigue s'éclipserait, comme d'habitude. Mes yeux se fixèrent sur sa bouche alors qu'il en sorti une queue de cerise nouée par sa langue. Ce truc, qu'il s'amusait à faire, inconsciemment ou non, me faisait franchement de l'effet. Jamais avant de le rencontrer je n'avais eu autant envie d'être une cerise. Mes iris retrouvèrent les siennes alors qu'il laissa filer son manque de moi. Je lui avais manqué ? Mon coeur s'emballa aussitôt dans ma poitrine alors que mon sourire s'élargit.

« Toi aussi, tu m'as manqué... »

Et non, en effet, c'était pas pareil par téléphone. Après des centaines de messages plus ou moins tendancieux, l'envie de le retrouver pour de bon c'était très rapidement fait sentir, bien qu'aucun de nous deux n'avait fait le premier pas pour que ça ce réalise. Le hasard faisait bien les choses. Mon regard traina sur sa chemise, le long de son torse dont je pouvais voir un bout de peau qui me tentait déjà d'embrasser. Je mordis ma lèvre en constatant à quel point il était sexy. Mes doigts se faufilèrent à sa rencontre, passant sous l'une de ses bretelles pour l'attirer un peu plus vers moi avant de la relâcher dans un petit claquement.

« Ça te va bien, ce que tu portes... »

Ses cheveux décoiffés, son regard brillant dû à l'alcool coulant déjà dans ses veines, ce jeans qui lui faisait un cul absolument bandant. Il était a croquer. Littéralement. Je poussais le vice jusqu'à me caler un peu plus contre lui, jusqu'à ce qu'enfin, un barmaid ne s'arrête à ma portée pour prendre notre commande. Je relâchais mon attention sur le petit brun, me hissant sur le bar de la pointe des pieds pour me faire entendre plus clairement.

« Un zombie et un dirty Shirley Temple ! »


Sourire colgate, je suivis le barmaid du regard avant de retourner sur Sol en attendant nos commandes.

« Je te l'offre. Faut que je te rattrape. »

(c) DΛNDELION
Solveig Cerreti
Messages : 41
Date de naissance : 17/03/2001
Occupation : Etudiant au community college, caissier et hacker
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Ven 10 Avr - 4:03
Solveig ne pouvait s’empêcher de laisser son regard couler sur Elio, buvant des yeux ses boucles, l’arrête de son nez, ses grands yeux, puis son corps, élancé et parfait. Depuis les baisers échangés lors de l’ouverture du Bar Bar, Solveig ne rêvait que de recommencer et les messages et appels qu’ils échangeaient ne faisaient rien pour éteindre le feu qui semblait s’être allumé en lui. Elio éveillait en lui un désir qu’il n’avait encore jamais vraiment connu et il ne voulait que se laisser aller. S’il n’avait pas encore céder, c’était véritablement un miracle. Et aussi, une peur latente qui ne voulait pas le quitter.

-Ca va pour moi aussi, comme d’habitude. Rien de neuf sous le soleil.

En dehors des Aristochats, la vie de Solveig n’avait rien de vraiment palpitante et même ça, Elio était déjà au courant. Il se souvenait encore des présentations lorsque Elio avait intégré le groupe et de l’humiliation totale qu’il s’était infligé à lui même en se cognant contre une porte après s’être emmêlé les pieds dans des fils, pris de cours par l’arrivée de l’homme auquel il pensait de plus en plus.

Comme toujours quand Elio lui faisait un compliment, Solveig se sentit rougir. Il semblait qu’il s’agissait là de l’état permanent dans lequel il était en sa présence. Il s’y serait presque habitué si ça n’avait pas été aussi visible. Heureusement la semi-pénombre du club couvrirait peut-être la rougeur cette fois çi. Il se laissa volontiers aller lorsqu’il se servit de sa bretelle pour le guider. Il alla même plus loin, s’approchant tout près d’Elio. Qui ne tarda pas à faire de même.

-Tu n’es pas mal non plus … Et même plus que ça. Mais tu es toujours magnifique de toute façon.

Ce qui était vrai tout le temps mais particulièrement ce soir, le tshirt blanc laissant deviner le torse qui se dissimulait derrière, le côté sauvage apporté par les accessoires et l’attitude d’Elio lui même. Il semblait beaucoup plus à l’aise que d’habitude et si Solveig soupçonnait que son euphorie était peut-être factice, il n’en avait rien à faire à cet instant précis, la vodka prenant possession de son corps peu à peu. Il ne protesta pas quand il lui offrit le verre comme il aurait pu le faire en temps normal. Tout ce qu’il voulait c’était être près de lui.

La musique changea, laissant places aux premières notes familières de Starboy de The Weeknd. Il s’approcha de façon à être tout contre Elio, commençant à bouger inconsciemment sur la musique. Le barman posa leurs deux verres sur le comptoir. C’était le moment. Solveig se saisit de son verre, en bu une longue gorgée pour se donner du courage. Il profita du brusque afflux d’alcool dans son sang pour continuer sur sa lancée. Il plaça un de ses bras autour de la nuque d’Elio et approcha son visage du sien juste assez pour n’avoir besoin que de murmurer malgré la musique et le brouhaha ambiant.

-Merci pour le verre …

Une autre gorgée puis il déposa un baiser dans le cou de l’autre homme puis sur le coin de sa bouche. Pendant ce temps, ses hanches bougeaient contre lui, au rythme de la musique.

-Ca te dirait d’aller danser ? J’adore cette chanson …
Elio Auditore
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Ven 10 Avr - 12:52
To the end of the night


Mon attention retourna se planter sur Sol pour ne plus le relâcher. Le visage du brun rougit sous mon regard, comme d'habitude. A chaque fois que je le complimentais ou que j'étais trop proche de lui, il rougissait comme une pivoine dans un espèce de réflexe. Et je m'en amusais, trouvant ça franchement adorable. Il était maintenant si proche que j'avais un mal fou à ne pas glisser mes mains sur ses hanches, à ne pas le toucher, retrouver ses lèvres qui m'avaient foutrement manquées. Les messages que l'ont s'étaient envoyés étaient une mise en bouche qui me revenait en tête à me faire vibrer, ronronnant presque de plaisir sous le compliment qui me vint droit au coeur.

« Merci... »

Je souris, rougissant à mon tour en mordillant ma lèvre, ne lâchant pas son regard alors qu'il commençait à se déhancher contre moi. Il n'y avait rien à ajouter, juste à profiter d'être à nouveau ensemble, si proches. Nous n'allions plus nous lâcher de la soirée, c'était certain. Les boissons arrivèrent rapidement. Je payais avant de prendre mon verre à mon tour, buvant de longues lampées sucrées en miroir du brun, laissant l'alcool et le sucre pétiller sur ma langue. Je frissonnais sous son approche, lâchant un sourire mutin en le laissant se coller contre moi, plus proche, toujours plus proche. J'accrochais ses lèvres, le coeur battant d'un coup beaucoup trop fort alors qu'il me remerciait. Putain, je n'allais pas tenir longtemps à se rythme. Un frisson plus puissant encore me vrilla l'échine lorsque ses lèvres se pressèrent dans mon cou. J'en lâchais presque mon verre sous la caresse beaucoup trop délicieuse. Je mordais ma lèvre plus fort, retenant le soupir tout sauf discret qui menaça de passer mes lèvres. Je me haissais d'être hypersensible pour ses endroits de mon corps capable de me faire perdre la tête d'une simple caresse, d'un simple baiser. Mes doigts s'accrochèrent sur sa chemise sans que je n'arrive plus à retenir alors que mes hanches étaient déjà prêtes à se mouvoir en harmonie avec lui. Il allait me rendre dingue en un claquement de doigts si il continuait sur sa lancée. Puis ses lèvres s'animèrent encore. Aller danser. Oh oui.

« Avec plaisir. »

Sourire presque éclatant, je reprenais une nouvelle gorgée d'alcool avant de glisser plus franchement mes doigts libres sur sa chemise, le tirant à ma suite vers la piste à quelques mètres à peine. Sans me retourner, je le fis s'approcher, se noyer avec moi dans la marée humaine avant de me presser contre lui, mes hanches roulant à sa rencontre. Je relâchais ma prise sur sa chemise pour glisser sur ses hanches, accompagnant le mouvement décadent de nos corps l'un contre l'autre. Joueur, mes lèvres trouvèrent leur place le long de sa mâchoire si proche, puis descendit dans son cou lentement, glissant une langue tout sauf sage le long de sa jugulaire jusqu'à sa clavicule découverte. L'alcool commençait déjà à faire bouillir mon sang. Mes sens s'engourdirent, mes doigts se pressèrent jusqu'à son dos alors que la musique changeait. Je relevais la tête vers lui, les yeux brillants de malice, franchement tentateur en fixant ses lèvres de temps à autre sans pouvoir m'en empêcher.
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Solveig Cerreti
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Date de naissance : 17/03/2001
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Sam 16 Mai - 3:56
Ce fut un franc sourire qui se dessina sur les lèvres de Solveig lorsque Elio accepta d’aller danser. Le jeune homme était quelqu’un de très maladroit, il le savait, mais étrangement cette maladresse s’effaçait lorsqu’il dansait sans qu’il sache vraiment pourquoi. Peut-être était-ce dû à son sang italien, latin lover dans les veines ? Ou juste parce qu’il aimait tellement danser qu’il oubliait de stresser quand il le faisait ? Enfin, il s’en fichait pas mal, Elio avait accepté ! Solveig avala le reste de son verre d’une gorgée avant de le déposer sur le bar. Il se tourna ensuite vers son compagnon, surprenant son regard sur lui. Les joues rosies, cette fois par l’alcool dans ses veines, Solveig se pencha pour venir trouver les lèvres d’Elio, les emprisonnant dans un baiser fougueux. Il pouvait sentir le goût de sa boisson sur ses lèvres et il ne put retenir un petit gémissement avant de se détacher et de se laisser entraîner sur la piste de danse.

Une fois sur le dancefloor, Solveig se laissa complètement envahir par l’atmosphère et la musique qui pulsait tout autour d’eux faisant s’agiter le feu que l’alcool avait allumé dans ses veines et que la présence de Elio ne faisait qu’embraser. Il s’abandonna à la musique, se laissant porter par le rythme tandis que les mains de l’autre homme se posait sur ses hanches, le faisant frissonner. L’un contre l’autre, il calca le rythme de ses hanches sur celles d’Elio. Solveig avait toujours adoré danser. C’était une des rares occasions où son équilibre ne lui jouait pas des tours, où il n’était pas victime de sa maladresse. Sur la piste, l’alcool lui attribuant un courage tout neuf, il était parfaitement à son aise, gracieux et tentateur.

Il passa ses propres bras autour du cou de l’autre, finissant de les rapprocher. Solveig offrit un sourire radieux à Elio, se rendant bien compte du regard de l’autre qui ne cessait d’aller et venir pour s’attarder sur ses lèvres. Il ne rougit pas cette fois, se penchant sur lui pour l’embrasser passionnément tout en se déhanchant contre lui, prenant un soin tout particulier à imprimer le mouvement le plus sensuel possible

-Je suis si content de te voir … j’ai pas arrêter de penser à toi …

Il lui avait murmuré à l’oreille pour se faire entendre de lui seul et suivant sa lancée, le jeune homme se laissa aller à mordiller le lobe de Elio avant de glisser sa bouche sur son cou pour s’y attarder.

- … et surtout à ce qu’on a fait, derrière le bar …

L’ouverture du Bar-Bar où ils s’étaient retrouvés et où ils s’étaient découvert plus avant. Solveig n’avait fait qu’y penser, se repassant le film de cette soirée en boucle tandis qu’il échangeait avec Elio. Ces évènements avaient été le point de départ de nombreux rêves et autres fantasmes. Il n’était pas contre remettre ça.

-C’était vraiment incroyable …

Tout contre ses lèvres.
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Sam 30 Mai - 21:50
To the end of the night


96cd37f0f03365bd7c904cc2451c0ea3.gifL'ambiance était de plus en plus chaude. L'alcool me montait à la tête, violent, encouragé par le fait que je n'ai rien avalé de la journée, perturbant mon esprit qui n'était déjà plus tourné que vers Solveig. Sol et ses lèvres que je brûlais d'embrasser. Sol et son regard qui ne me lâchait plus. Sol et son corps contre le mien, se déhanchant en rythme sur la musique qui pulsait à nos tympans un peu plus à chaque seconde. Sa légendaire maladresse semblait s'être brusquement évaporée sous ses roulements de bassin, m'invitant dans une danse sensuelle que je n'étais pas assez fou pour refuser. Je détaillais son visage, la courbure parfaite de sa mâchoire, ses yeux teintés d'une lueur inhabituelle, son sourire, radieux, à la hauteur de ce qu'il provoquait en moi. Et ses cheveux, ébouriffés, depuis longtemps complètement décoiffés, où je rêvais de glisser mes doigts pour les redécouvrir. Tout ça, couplé à notre danse, ne faisait qu'alimenter mon envie de lui, entretenue par les innonbrables messages de ses derniers jours. L'envie de le croquer, de le dévorer, ce soir même.

Alors, lorsqu'il plongea sur mes lèvres et retrouva ma langue, je me pressais contre lui dans l'espoir de le garder jalousement pour moi toute la nuit. Je gémis contre sa bouche entêtante, reprenant mon souffle à regret lorsqu'il se faufila jusqu'à mon oreille pour y murmurer ses mots. Mon sourire revint s'étirer sur mes lèvres, avant de disparaitre tout aussi vite sous le souffle rauque qui s'échappa de ma bouche. Ses dents sur mon lobe fit se raidir ma prise sur lui, dans son dos, froissant sa chemise sans le vouloir alors que j'encaissais le frisson qu'il avait provoqué. Encore. Je fermais les yeux, offrant mon cou à ses baisers tandis que mon esprit se rappelait clairement de ce qu'il me décrivait. Ce moment derrière le bar, je n'étais pas prêt de l'oublier. Tout comme je me souvenais que c'était lui, qui m'avait doucement repoussé, pour me laisser horriblement frustré après l'avoir si peu dévoré. La seule vision imaginaire de son visage tiraillé par le plaisir que je lui offrais suffit à furieusement m'exciter. Il quitta le refuge de mon cou pour me faire à nouveau face tandis que je rouvrais les yeux, prêt à me perdre dans ses iris si particulières au moindre signe, au moindre baiser de trop, au moindre souffle. Les yeux brillants, je le dévorais du regard, frissonnant encore en me retenant franchement de déjà l'emmener dans un coin bien plus tranquille. A la place, je laissais un sourire mutin étirer mes lèvres, mes mains glissant jusqu'à ses fesses pour le presser un peu plus contre moi.

« On peut re... »

« ELIO ! »

Je n'eu jamais l'occasion de finir ma phrase, interrompu par l'assaut furieux de Marie qui me hurla à l'oreille, vrillant mon tympant au passage. J'eu à peine le temps de m'en remettre, lâchant Sol sous la surprise pour me tourner vers la furie qui s'agitait dans tous les sens, moi avec, fermemant accrochée à mon bras.

« C'est le moment Elio ! Allezzzzzzz ! »

Je me détachais complètement de mon cavalier pour glisser une main dans ma poche à la recherche de mon portable qui me vrilla la rétine, découvrant l'heure déjà bien avancée avant de le remettre à sa place. Je me penchais vers elle.

« Allons-y ! On te suit ! »

Sans attendre, j'attrapais la main de Solveig pour l'entrainer avec nous alors que Marie nous ouvrait la voie à travers la foule. Il y avait encore plus de monde que tout à l'heure, mais cela ne nous empêcha pas d'arriver à destination, les toilettes. Sans attendre, Marie nous choisi une cabine, dans laquelle je forçais Sol à entrer avant de refermer difficilement la porte derrière moi. Aussitôt, je me mis à la recherche du petit paquet transparent qui contenait les précieuses pilules.

« J'ai pas de poudre aujourd'hui ma puce. Faudra te contenter de ça. »

« C'est pas grave. C'est mieux que rien ! »


Avec doigté, j'ouvrais le paquet en clignant plusieurs fois des yeux dans l'espoir de faire redescendre un peu l'alcool qui me faisait déjà voir un peu trouble. J'en ressortais une première pilule, que j'offrais d'un sourire à Marie. Sans la moindre hésitation, elle l'avala à l'aide de sa boisson avant d'enchainer tout de suite sur une autre gorgée.

« Allez bouge toi, je veux y retourner ! »

« Tu peux pas attendre deux minutes ? »

« Non ! J'ai envie de danser ! »

Je levais les yeux au ciel, me glissant contre Sol pour lui laisser libre passage le temps qu'elle passe la porte.

« Me remercie pas surtout. »

« Merci mon chat, t'es le meilleur ! »

Elle appuya sa réponse d'un baiser sonore sur ma joue, provoquant mon sourire. J'attrapais son verre au passage.

« Merci à toi ! »


Elle nous offrit un clin d'oeil avant de claquer la porte derrière elle, que je m'empressais de sagement refermer. Je me décollais à nouveau de Solveig pour me glisser en face de lui, mon dos heurtant lentement la paroi.

« C'est une vraie furie. Quand elle a un truc en tête. »

J'abandonnais le verre de Marie sur le rebord des toilettes à ma portée, mon attention repartant sur le paquet que j'avais toujours en main pour en sortir deux autres pilules avant d'enfin le ranger à sa place.

« T'as déjà pris ce genre de trucs ? »

Ma question fut posée en même temps que mon regard remontait à sa rencontre. Il me semblait presque différent comme ça. Sans les lumières aveuglantes de la piste qui déformait ma vision. Je retrouvais son regard. La teinte de ses iris que je chérissais tant. Il était tellement sexy bon sang.

« Fais moi confiance, celle-la, tu t'en rappelleras. »

Si c'était sa première fois, il allait voyager, je n'en doutais pas un seul instant. Et j'allais l'y aider, bien évidemment. Je glissais ma pilule entre mes lèvres avant de reprendre le verre de Marie pour la faire passer. Puis, j'approchais de mon cavalier, ne décrochant pas de son regard jusqu'à anéantir la distance qu'il y avait entre nous. Je déposais sensuellement le cachet sur ma langue avant de l'embrasser, retrouvrant ses lèvres comme une bouffée d'oxygène.
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