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#05 TC - Purple H, Bed-Stuy
Su Dongpo
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Su Dongpo
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Sam 16 Mai - 13:45

La Barre

attentat lors d'une soirée événementielle

Samedi 23 mai Le Purple H s’était habillé de strass rouge et or ce soir en l’honneur d’une soirée exceptionnelle pour l’anniversaire d’une des rares femmes dans la partie, la redoutée chinoise Bai Yun qui régnait sur Chinatown depuis dix ans maintenant et qui était en affaire avec Marion Marshall pour tout ce qui touchait au trafic d’êtres humains dont la dame était une des pièces maîtresses à Manhattan. On - associés ou ceux qui espéraient l’être -  avait cru bon lui plaire en organisant cette petite sauterie pour ses cinquantes ans et de nombreuses personnalités avaient été conviées. Il était assez amusant pour un oeil extérieur peu habitué à ce genre de sauterie, de voir se côtoyer des sénateurs, des juges, des importateurs, des dealers de haut vol, des prostituées de luxe et des femmes d’affaires. La seule figure absente de la soirée - dont on taisait le nom pour ne froisser aucun égo ce soir - était celle de la mafia Hongkongaise dont il se murmurait qu’elle avait décidé de prendre sa place dans le Grand Jeu. Pour le moment, rien d’inquiétant mais pourtant les regards se faisaient déjà plus lourds sur Bai Yun en se demandant ce qu’elle en pensait et si la nouvelle l’inquiétait.

Le service d’ordre était impeccable. On pouvait compter sur l’excellence du maître de la Barre pour s’en assurer. On ne montait pas si haut sans qu’il y ait de bonnes raisons pour ça, mais surtout on ne restait pas en place si longtemps sans avoir les reins solides et si Marion Marshall forçait le respect, ce n’était pas tant pour son look atypique que pour cette capacité à tenir Brooklyn dans le creux de sa main. Jusqu’ici personne ne l’avait réellement défié, même la Bratva s’en tenait avec lui à un savant statu quo. Tiens...d’ailleurs, la figure de la Bratva non plus n’était pas là ce soir. Rien d’étonnant, l’organisation russe s’entendait mal avec la Triade de Madame Yun.

Oui, le service d’ordre était impeccable. Aussi personne ne s'attendait à ce qu’il se passa quand la roquette frappa la baie vitrée du dernier étage de l’immeuble, directement au coeur du Purple. Les rares personnes en train de fumer sur la terrasse extérieure moururent instantanément - c'était pourtant marqué sur le paquet “fumer tue” - et l’intérieur du Purple se transforma en une scène de chaos indescriptible. Au milieu des débris enflammés, les gardes du corps, mains sur leurs armes, cherchaient du regard l’agresseur sans le trouver. Dehors, le bruit des pales d’un hélicoptère perça celui de l’explosion alors qu’il manoeuvrait pour faire un grand cercle afin d’avoir à nouveau  la baie vitrée en ligne de mire.

Résumé : lors d’une grande soirée événementielle, le Purple se fait frapper par une roquette tirée depuis un hélicoptère. Ce dernier menace d’en tirer une nouvelle. A vous de l’en empêcher ou de parvenir à fuir le chaos avant qu’il ne frappe à nouveau. Vous pouvez aussi tenter de maîtriser le début d’incendie qui a démarré.



Léo Reece
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Date de naissance : 23/08/1982
Occupation : Tueur à gages
Localisation : Quelque part loin des yeux de tous
Léo Reece
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Lun 18 Mai - 12:51
Ce soir, c'était la folie au Purple H. Habillé de mon éternel costume sombre, je pénétrais dans l'antre de Marion avec la ferme intention de le retrouver à travers la foule gindée présente ce soir. Sans m'arrêter, je me freyais un chemin à travers les flutes de champagne et les rires enjouées des filles habillées de leur plus beau atours. Ce soir, Marion avait mit le paquet pour fêter l'anniversaire de Bai Yun. Tout le gratin était présent, ou presque. Maggy manquait à l'appel, bien que ce ne soit absolument pas surprenant. Un instant, j'eu une vague pensée pour tous ces gens, me rappelant que j'aurais pu moi aussi faire partie de tout ça, il y avait de ça quelques années. Passer mon temps à entretenir des conversations pompeuses à souhait pour montrer patte blanche à la grande Bai Yun. L'illusion d'un respect mutuel, seulement bon pour les apparences. J'aurais pu. Mais à présent, en les observant tous, j'étais plus qu'heureux de ne plus faire partie de tout ça. De juste me contenter de faire ce que je faisais de mieux, sans devoir me plier à ce genre de conneries.

Alors, c'est avec calme que je traversais les étages, ne m'attardant pas plus qu'il ne le fallait sur cette petite sauterie. Trouver Marion et pouvoir enfin me barrer d'ici pour rentrer à la planque au plus vite, voilà quel était mon objectif. Je priais pour qu'il soit au dernier étage, comme à son habitude, pestant une fois de plus après avoir essayer de l'appeler une énième fois, sans succès. La sonnerie de l'ascenseur retentit avant que les portes ne s'ouvrent, me permettant de reprendre ma route à la recherche de l'hôte. Je pénétrais dans la pièce principale, m'arrêtant le temps de scruter les environs à sa recherche. Il n'y était pas. Du moins, je ne le voyais pas. J'approchais à la rencontre d'une des filles du Purple que je connaissais bien, dans l'espoir qu'elle sache où trouver son boss lorsque la détonation frappa l'étage de plein fouet. Je volais à travers la pièce, le corps projeté dans les airs jusqu'à frapper durement le mur le plus proche. Le choc fut bien trop violent, trop intense, me faisait perdre connaissance sur le coup.

Je ne sais pas combien de temps je restais ainsi, inconscient, incapable de me mouvoir, vautré dans une marre de sang et de débrits de verre. Ce sont les cris qui me firent émerger. Les cris effroyables de panique mélangée à une peur soudaine. J'ouvrais péniblement les yeux, gémissant la douleur qui me vrillait le corps. Lentement, je relevais la tête, tentant de mettre mes idées en place tandis que ma vision trouble me jouait des tours. Un horrible accouphène s'étirait dans mon esprit, jusqu'à couvrir les cris d'agonie tandis que je tentais de me relever, serrant les points sur le verre explosé en dessous de moi. Bon sang, mais qu'est-ce qui c'est passé ? Retenant à peine mes gémissements, je me relevais en prenant appui sur le mobilier explosé autour de moi, découvrant pleinement l'étendue de l'explosion qui m'avait plongé dans mon sommeil. Putain. Ma vision pénait à faire le point sur ce qui m'entourait, sur les nombreux cadavres qui jonchaient le sol, le feu qui dévorait les lieux et les gardes du corps qui s'activait à tenter de trouver d'où pouvait bien venir ce qui venait de nous exploser à la gueule. La scène était bien trop chaotique, digne des plus horribles films d'horreur. Mes idées se bousculaient dans ma tête, essayant de donner un sens à tous ça jusqu'à ce que mon regard ne se pose au loin sur la silhouette d'un hélicopter. Je fronçais les sourcils pour faire le point sur l'engin, jusqu'à ce que je réalisais enfin ce qui se passait. Mon sang ne fit qu'un tour tandis que je prenais mon arme de point, visant le pilote. Impossible de l'avoir. Impossible de faire le point. Alors, je baissais la crosse à regret, le sang tampant dans mes tempes avec force alors que je reprenais vie sous l'adréanaline qui me secouait.

« A COUVERTS ! SORTEZ ! VITE ! SORTEZ TOUS ! »
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Lun 18 Mai - 22:50
TC - Purple


jvqeT3s.png Certaines filles du Naughty H avait été briefées. Elles iraient exceptionnellement au Purple H ce soir-là. Une grosse soirée était prévue et il fallait plus de filles. La moitié resterait au Naughty pour assurer un service minimum, les autres dans l’autre bar. Mais le standing n’était pas le même, surtout au vu de la soirée en préparation. Pas question d’une seule d’entre elles ne se montre farouche, vulgaire ou ose faire honte à Marion. Il avait été très clair là-dessus. Il y aurait des conséquences avait-il répété. Les filles n’avaient que peu de doute de ce qui se passerait si elles ne faisaient pas exactement ce que leur boss leur demandait. Pour Erzsebet, cela était sa première fois au Purple. Le stress montait au rythme de l’ascenseur. Il y avait assez peu de doute entre les filles de ce club huppé et celles des bas-fonds. L’assurance, le physique, le regard, elles étaient chez elles. On les laissa se préparer séparément, les vilains petits canards pas encore des cygnes.

Quelques heures plus tard, la fête battait son plein. Les filles dansaient sur la scène, certaines étaient déjà parties pour assouvir tout autre désir. Ravel continuait de danser sur sa barre de pole dance, se déhanchant, laissant tomber ses vêtements un à un sur le sol. Encore en sous-vêtement, elle laissait durer le plaisir pour les clients qui s’intéressaient un tant soit peu au spectacle. Puis tout était différent, en une fraction de seconde, Erzsebet ne compris plus rien. Elle fut projetée en avant, en direction de la salle. Elle s’effondra sur les tables. La fumée et la poussière l’enveloppèrent. Elle eut du mal à respirer, se mettant sur le ventre pour tousser plus facilement. Elle avait mal partout, les oreilles qui bourdonnaient, elle n’entendait plus rien. Une vague sensation de cri au loin, trop loin pour savoir d’où il venait. Une main sur sa tête, elle remarqua ainsi qu’elle saignait.

La stripteaseuse se retourna, un corps sans vie allongé près d’elle. Elle cria et recula comme elle put en rampant. Tremblante, choquée, elle regarda autour d’elle. Une des baies vitrées avaient explosé, des corps jonchés le sol et les survivants s’affolaient. Quant à elle, elle était adossée à une table renversée, encore incapable de faire ou de dire quoique ce soit. Elle serra ses jambes contre elle, tout ce qu’elle voulait c’était que ça s’arrête.

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Tyler Santiago
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Tyler Santiago
The forgotten wolf
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Lun 18 Mai - 23:26

Attentat lors d'une soirée événementielle


Tout le monde


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Ce soir, j'avais une soirée alors,je me préparais, j’allais aussitôt à la douche. Pour ensuite mettre des vêtements pour la soirée. J’avais hâte d’être là-bas, après quelques minutes, j’allais aussitôt dans ma voiture, pour ensuite m’y rendre. Une fois, là-bas, je me stationne pour ensuite aller dans la salle rapidement. Une fois, cela fait, je profitais de la soirée pleinement, c’était super jamais ses événements-là. Mais soudainement, une déflagration se dit sentir. Je viens soudainement perdre connaissance et je viens être aussitôt être projeté sur un mur. J’avais senti que ma prothèse savait du même coup détaché. Après quelques longues minutes, alors que j’étais allongé, j’ouvre enfin mes yeux. Pour ensuite apercevoir des corps au sol et des blessés et des flammes. Je me regarde aussitôt, j’avais du sang sur moi, mais ma jambe qui me restait avait l’aire intacte. Je viens aussitôt bouger, mais je gémis fortement en douleur. J’avais fortement mal au bassin et aux hanches, mais je devais me déplacer. Je me mis aussitôt sur le ventre pour ensuite, ramper au sol pour me déplacer. On devait tous sortir de là et s’aider entre nous rien de plus maintenant. Cette soirée s’était transformée en une soirée d’horreur, je viens aussitôt m’arrêter. Pour soudainement regarder longuement @Erzsebet Varga je grimace aussitôt. Pour ensuite essayer de me relever avec une jambe cela était encore difficile pour moi.

On doit sortir venez on na pas le choix…


Je regarde autour de moi pour ensuite regarder au loin @Léo Reece. Il avait vraiment beaucoup de morts, c’était désolant. Je voulais sortir à l’extérieur au plus vite et rien d’autres. Je ne voulais surtout pas perdre mon autre jambe dans ce drame. Cette merveilleuse soirée n'était plus maintenant.



Code by Joy
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Mar 19 Mai - 11:43

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Pose ton jouet et recule !

J’étais ingérable ! Une soirée de haut standing. Deux mots : Moet, Strass. Et j’étais de la partie. Mise au point faites quelques jours plutôt par le Saint Patron pendant que notre lieu de travail revêtait ses plus beaux apparats. Elégance. Luxe. J’étais on fire. J’avais tellement hâte !

J’ai mis trois jours pour trouver la robe adéquate. Parce que fretin menu qui comptait bien laisser leur regard voguer le long de mes courbes, il ne fallait pas les décevoir. Et que je verrais, en retour, comme d’ambulants billets. Loin de bousiller la cornée, j’avais quand même envie d’être remarquée. Et pourquoi pas, espérer une bonne semaine de repos. Non pas que je sois une fainéante mais j’arrive à un stade où si je peux amasser un maximum en un coup – sans vilain jeu de mots - je ne me ferais pas prier. Et songer à cette retraite qui approchait gentiment. Joie et angoisse, rien qu’en y pensant.

Un dernier critique regard dans le miroir, je m’assure d’être impeccable. Un coup de rouge à lèvre, regard de biche et d’une démarche féline, j’entre dans la tempête. Une nuit, et tant de possibilité. A toi de jouer ma fille.

Je salue tous les convives, clin d’œil, sourire mélancolique. J’endosse cette partie de moi qui me répugne tant mais qui m’offre ce train de vie dont j’ai rêvé moult fois. Gravir les échelons et sécuriser la descente.

Demeurant pour le moment, insaisissable, je ris exagérément avec les uns, incite les autres à siroter leur verre. Je prête une fausse oreille attentive, à celleux voulant échanger des banalités. Je ne m’éloigne jamais trop longtemps du bar, pour cibler pour futur poisson.

Et doigts effleurant l’épiderme de mon avant-bras. Qui donc, fait preuve d’autant de bravoure ? Sublime femme, au perçant regard qui visiblement, semble connaitre mon implication pour oser entrer véritablement en contact avec moi. Chastes paroles, banco, c’est pour toi.

C’est au moment, où nous comptions nous éloigner des festivités que les murs se mettent à trembler. Et on tombe à la renverse. On se regarde l’une et l’autre, ne comprenant pas ce qui peut se passer. Les hurlements se font, le chaos s’abat sur nous. Il me faut quelques minutes avant de reprendre mes esprits et me relever, m’accrochant à une rembarre.

Je tente de repérer les filles dans le sanglant imbroglio. La demoiselle tente de m’emmener ailleurs mais je refuse d’abandonner mes pairs. Je prends le temps de respirer, de calmer ma panique et d’aider au mieux, pour diriger chacun vers les sorties.


♥
Marion Marshall
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Date de naissance : 16/08/1983
Occupation : propriétaire des Naughty et Purple H, Dieu de la Barre, proxénète, ordure, criminel notoire et déchet de l'humanité à ses heures perdues.
Localisation : au Naughty H, au Purple, ou entre les cuisses d'une pute, l'un pouvant se combiner à l'autre.
Marion Marshall
Big bad wolf
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Occupation : propriétaire des Naughty et Purple H, Dieu de la Barre, proxénète, ordure, criminel notoire et déchet de l'humanité à ses heures perdues.
Localisation : au Naughty H, au Purple, ou entre les cuisses d'une pute, l'un pouvant se combiner à l'autre.
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Lun 25 Mai - 21:50

Plus d’air. Un écran noir et dense de fumée mêlée de poussière plombait l’atmosphère en empêchant toute visibilité. Marion, désorienté, aveugle, tenta de retrouver le fil de sa réalité. Il remua légèrement sans savoir s’il était allongé, adossé contre un mur, pendu au plafond ou encastré dans le bar. Des éclats semblables à du gravier crissèrent sous la pulpe de ses doigts tatoués en lui offrant une prise à laquelle raccrocher son esprit ébréché. Il roula finalement sur le côté, poussa sur une main pour se relever, s’écorcha les genoux sur le sol avant de parvenir à se redresser enfin. Son équilibre vacilla une fraction de seconde en l’entraînant deux pas vers l’avant. Il s’immobilisa, se plia en deux, paumes sur les cuisses. Le nuage sombre et poisseux dégagé par l’explosion le prit à la gorge jusqu’à l’étouffer. Le squelette cracha ses poumons pour se dégager de la grippe de cet air rampant qui cherchait à l’asphyxier.

Les contours chaotiques du Purple se dessinèrent progressivement dans la brume poussiéreuse. La vision violente de la grande salle, écharpée, glaça de colère le sang du proxénète. Il n’avait pas entendu la détonation tant elle avait été fulgurante. Il n’entendait plus rien de toute manière. Qu’un tintement lointain et statique, assourdissant, qui pulsait à ses tympans douloureux. Il avait senti l’onde de chaleur, en revanche, l’impact de l’explosion qui l’avait propulsé plusieurs mètres en arrière.
Confus, le trentenaire suffoqua une nouvelle fois après avoir inspiré un peu trop brusquement. Dans un réflexe salvateur, il porta sa main à ses reins, passa sous le tissu noir de son costume pour attraper le Sig qui se trouvait là. Le contact glacial de l’arme électrisa son être entier en l’encrant un peu plus profondément à la réalité qui s’étendait sous ses yeux noirs de rage. Ses prunelles s’étrécirent tant qu’il n'en resta qu’une fente. Il scruta avec aigreur les restes de son club : les vitres soufflées, le mur ébréché, le mobilier renversé, les corps immobiles cloués au sol. La haine s’écrasa dans ses veines avec une véhémence monstre, faisant vaciller son être entier.

Ses pensées fracassées se rassemblèrent brusquement, si vite qu’elles firent trembler son crâne. La couleur rouge lui revint en mémoire. La Chinoise. Bai Yun dans sa foutue robe rubis. Marion la trouva de l’autre côté de la pièce, l’un de ses hommes occupé à la remettre sur ses pieds. Cette vision pitoyable eut le don de le rassurer sur ce point : il ne finirait pas exécuté par les bouffeurs de riz pour n’avoir pas su empêcher la mort de la femme à leur tête.

Arme au poing, le tatoué fendit la salle, slalomant entre les débris de ce qui était encore, une minute plus tôt, le symbole écrasant de sa réussite. Ses orbes mauvais trouvèrent à travers les baies vitrées éclatées la raison de cet enfer. Il pouvait deviner le son menaçant des pales de l’hélicoptère ; son esprit joua leur musique sans le moindre mal, à défaut de pouvoir l’entendre proprement. Pressé par le danger imminent d’une nouvelle explosion, Marion attrapa @Léo Reece par l’épaule et tenta d’articuler tant bien que mal en vociférant :

« Les Sénateurs, dans mon bureau ! On s’en fout du reste ! »

Le reste : les invités, les filles. Ses danseuses, sa marchandise, n’avaient aucun intérêt à cet instant précis. Les putes se remplaçaient ; elles couraient les rues. Celles présentes ce soir pouvaient bien crever la gueule ouverte, réduites en poussière par une nouvelle roquette qu’il n’en dormirait pas plus mal. Seuls les politicards, Yun et Gene valaient qu’on s’inquiète de leur sort. Ils avaient un poids. Ils avaient de la valeur.

Il pivota sur ses talons en ignorant si son vieil ami avait entendu correctement son ordre. Lui-même ne s’entendait plus gueuler. Le mort-vivant fila vers la Reine de la soirée, blessée, qu’un bridé soutenait. L’homme de main posté à leurs côtés eut le réflexe stupide d’armer son Glock en criant quelques mots qu’il ne perçut pas. La balle qui lui aéra l’esprit suffit à décourager le pilier d’en faire de même. Marion attrapa Yun par le bras pour la forcer à lui emboîter le pas. Ses yeux ne savaient plus où se fixer. Sur les flammes qui léchaient les débris ; sur la chevelure blonde de @Erzsebet Varga qu’il vit accompagnée, plus loin ; sur la robe déchirée de @Rose Sanna qui faisait signe aux âmes encore en état de foutre le camp. Il pressa la chef de la Triade vers l’arrière du club et les coulisses, vers les pièces interdites au public, où se trouvaient les bureaux. Où se trouvait la pièce sécurisée.

Le proxénète empoigna Zola par le biceps et l’attira vers lui. Il se pencha à son oreille pour beugler :

« Trouve Gene, ramène-la dans mon bureau ! »

Il lança la brune vers le centre du club avant de s’élancer à la poursuite de Bai Yun, flanquée de son garde du corps, qui titubait en direction des boyaux du Purple H. Marion la rattrapa sans mal et la mena jusqu’à la pièce réservée à son usage personnel. Le calme des lieux contrebalança tant avec le chaos de la salle principale qu’il fut soulevé d’un vertige. Ses tympans crevés d’acouphènes lui firent un mal de chien, et il jura entre ses dents serrées de colère en perdant l’équilibre. Il se rattrapa tant bien que mal à la bibliothèque en face de son bureau, dégagea les livres à la hâte, les faisant chuter au sol sans la moindre considération. Finalement, il trouva un boîtier métallique qu’il ouvrit avec hargne, manquant arracher le clapet qui le protégeait. Il pressa un premier bouton, composa une combinaison de chiffres sur un clavier numérique connu de Gene et des Numéros uniquement. L’étagère pivota en geignant probablement sur ses gonds. Il attendit que la Chinoise fut passée pour la suivre et sceller l’entrée de la panic room.

Marion claqua l’interrupteur, et la lumière fut. Il désigna un fauteuil au confort sommaire à la dragonne, posa son arme sur la table à sa gauche avant de se jeter sur la première bouteille de whisky qui lui tomba sous la main. Il la débouchonna en allumant les écrans de télésurveillance qui dévoilèrent l’intégralité des dégâts du club. Quelques caméras avaient survécu, et les images qu’elles renvoyaient étouffèrent le corps entier du proxénète sous une bouffée de fureur. Il vida d’une traite le quart du spiriteux avant de se tourner vers Bai Yun qu’il entendait petit à petit hurler des questions auxquelles il était incapable de donner des réponses. Qui ? Pourquoi ? Et maintenant ?

Il ramassa son automatique et le flanqua dans le holster pendu entre ses reins, remerciant intérieurement la clairvoyance de Gene qui avait insisté pour qu’on érige ce coffre-fort à taille humaine à la création du club. Marion arracha plus qu’il ne décrocha le combiné du téléphone d’urgence dont la ligne enterrée grimpait les étages depuis le plancher des vaches vers lequel on tentait de le précipiter. Maintenant, ils n’avaient plus qu’à patienter. Bien au chaud, en sécurité, il leur suffisait d’attendre que les États-Unis d’Amérique fassent le sale boulot à leur place. On avait pas idée d’entrer dans l’espace aérien de New York et de s’approcher de la sorte d’une tour bourrée de Sénateurs pour en faire sauter l’étage supérieur. Le tatoué ne doutait pas une seule seconde que l’armée envoyait déjà ses limiers pour abattre le chien qui avait osé lancer une roquette en plein cœur de Brooklyn.
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Lun 25 Mai - 21:55
Connor s’agite sur le siège passager, les muscles tendus d’adrénaline. L’excitation de l’information le gagne et afflue dans ses veines. La course commence. Plus rien n’a d’importance si ce n’est l’idée d’être sur les lieux avant les autres. Avant les flics, avant les pompiers ? Difficilement. Une explosion en plein Brooklyn, ça vous rameute la moitié des policiers et secours de la ville. Mais avant les confrères des autres chaînes, ça ...

T’as tout ?
- On y va, on y va, annonce le conducteur.
- Il a prévenu qui ?
- Juste Amanda.”

La porte de la voiture claque. Une minute. Deux. Cinq.

Ça dit quoi, lance-t-il à son collègue quand il raccroche son téléphone.
- Armée en chemin. Hélicos et avions en route. C’est une attaque ! Ils vont le descendre !
- C’est une zone habitée, ils peuvent pas l’abattre, proteste le caméraman.
- Tu penses qu’ils vont attendre qu’il se pose gentiment ? Y a des Sénateurs là-haut. Rate rien, merde. Rate rien.

La Barre se dessine au loin, nimbée de fumée. L’image lui rappelle vaguement quelque chose et le renvoie à la raison pour laquelle il s’est lancé dans le journalisme.

Filme, filme !

Plus que jamais la tension de l’euphorie et du trac le prend. Son cœur se comprime cependant en réalisant qu’un oiseau métallique rôde autour du gratte-ciel. L’hélicoptère d’une chaîne concurrente ? Connor en doute, tout le périmètre terrestre et aérien a dû être bouclé après l’explosion.

Les sirènes se font entendre à mesure qu’ils se rapprochent de la scène. Les lumières rouges et bleues dansent sur les façades au pied de la grande tour.

Le reporter bondit de la voiture avant qu’elle ne s’immobilise. Il file vers les cordons de sécurité où affluent doucement les habitants du quartier. Une centaine de téléphones, au moins, sont braqués vers le sommet de la Barre. Mais ce sont les hommes de l’autre côté des rubans qui l’intéressent. L’un d’entre eux lui accorde un ou deux mots.

Il s’est passé quoi ?
- Explosion.
- Combien ? Une, deux, mille ?
Su Dongpo
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Su Dongpo
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Mar 26 Mai - 17:48
Le 11 septembre avait durablement traumatisé New-York et la vue de la Barre dont une fumée noire s'élevait dans le ciel raviva pour beaucoup des horribles souvenirs que vingt années n'avaient pas suffi à effacer. L'hélicoptère - les journalistes purent voir qu'il s'agissait d'un de ces modèles destinés à promener les touristes au-dessus de la Grosse Pomme - finit d'amorcer son virage et tira à nouveau une roquette, cette fois à l'étage juste sous la fête.

Était-ce volontaire ou avait-il raté son coup ? En bas, ceux qui suivaient la scène derrière leur caméra ou leur téléphone se posèrent la question et chacun y allait de son interprétation. En haut, ce nouvel ébranlement de la tour fit tomber des gravats et de nouvelles victimes alourdirent le bilan. L'électricité s'était coupée et il ne restait que les lumières de secours à la lueur aussi morbide que la tonalité de l'alarme incendie. Les injecteurs à eau s'étaient déclenchés et inondaient la salle. La scène prenait une allure de plus en plus apocalyptique.

L'hélicoptère amorça un nouveau virage qui fit frémir les spectateurs amassés en bas mais cette fois il partit en contre-plongée pour déserter les lieux avant qu'on ne le prenne en chasse. Les sirènes des pompiers résonnèrent dans le lointain comme une promesse de secours à venir.

Dans la salle sécurisée, groggy et les oreilles sifflant désagréablement, Bai Yun sortit son mouchoir pour éponger le sang de la coupure qui avait entaillé son cuir chevelu. La cheffe du Cartel chinois de Manhattan restait digne malgré son chignon défait et sa robe à dix mille dollars dont les sequins se répandaient à chaque pas comme les cailloux du Petit Poucet. Elle en avait vu d'autres. Plus de trente ans plus tôt, elle était venue de son pays natal dans des containers, passagère clandestine destinée à être vendue comme esclave. Elle avait gravi les échelons un à un pour arriver tout en haut, elle avait tué pour ça et manqué plus d'une fois d'être tuée. Seulement cette fois, l'attaque l'avait surprise et ébranlée, cela se voyait à son maintien trop rigide et les questions sèches qu'elle aboyait sur Marion Marshall. Elle finit par se calmer parce qu'elle réalisa qu'ils n'auraient pas les réponses tout de suite. Elle réclama qu'il mette la chaîne d'information locale sur la TV. Ils apprirent alors ce qui se passait dans le reste de Brooklyn.

résumé:
Une nouvelle roquette a été tirée à l'étage du dessous.
L'électricité est coupée, seule celle de secours est en place. Luminosité minimale dans une salle jonchée de débris et de victimes.
Les ascenseurs sont coupés.
L'escalier est en mauvais état un étage en dessous.
Les injecteurs à incendie éteignent les différents foyers de la salle.
Les secours sont en route mais n'arriveront pas avant 10mn.
Dans le bunker, les informations annoncent trois attaques simultanées : Le Purple H, le Naughty's H, et le marché de Williamsburg.
Tyler Santiago
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Tyler Santiago
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Lun 1 Juin - 2:17

Attentat lors d'une soirée événementielle


Tout le monde


giphy.gif
Je regarde aussitôt @Marion Marshall, d'accord visiblement, il me laissait là et apportait les autres avec lui. Je soupire, je rampais de nouveau, mais soudainement, je viens me cacher la tête. Une nouvelle explosion et je ne voyais plus rien ou presque. Parfois, je recevais de l'eau sur moi, à cause des injecteurs. Je ne voulais pas mourir ici, je voulais être en sécurité. Je me dirige aussitôt vers les coulisses. J'espérais qu'ils voudraient me mettre également en sécurité auprès d'eux. J'arrête aussitôt de ramper, j'avais mal et j'étais épuisé, je regarde autour de moi. J'aperçois aussitôt à côté de moi, ce qui semblait être une porte. Je frappe aussitôt à la porte en espérant qu'on m'attend, mais j'espérais être plus en sécurité ici tout de même si je devais rester ici et non aller auprès d'eux. Je crie aussitôt épuisé et en douleur surtout, pour ensuite venir me plier en deux.

S'ils vous plaît aidez-moi, je veux au moins être en sécurité !


Code by Joy
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Lun 8 Juin - 23:13

Purple H
- Ce soir, Zoé n’était pas censée travailler mais pourtant elle savait qu’il y avait une soirée importante pour le Purple et que sa présence était requise. Autant dire qu’elle n’avait pas d’autre choix que de se présenter là-bas, même si elle devait y être en tant qu’invitée finalement. Néanmoins, elle n’avait aucune envie de s’y rendre seule. Elle avait besoin d’une personne à ses côtés pour que le temps soit moins long et la seule personne sur qui elle pouvait compter c’était @Yulian Aleksandrov. Après quelques négociations par message, il avait finalement accepté de l’accompagner en tant que bon ami. Elle lui devrait bien quelque chose un jour en échange s’il avait besoin après tout.

Le soir venue, la rouquine l’attendait à l’intérieur de l’établissement qu’elle ne connaissait que trop bien. En ce qui concerne le russe, c’était un territoire inconnu donc elle n’allait pas se permettre de rentrer à l’intérieur sans l’attendre. Bien qu’il trouverait facilement l’endroit où tout le monde se trouve. Il suffisait de suivre le bruit de la musique. Elle attend devant le bâtiment, se demandant même s’il ne comptait pas lui faire un faux plan et que finalement, il s’était dégonfler. Elle se doutait bien que ca ne devait pas être le genre de soirée qu’il aime, bien loin de l’ambiance beaucoup plus calme de son bar. Elle le vit arriver quelques minutes plus tard et un large sourire se dessine sur ses lèvres avant de venir le prendre dans ses bras en guise de salut, heureuse qu’il soit venu. Elle se recule ensuite pour le regarder. -

J’ai cru que tu n’allais pas venir finalement. Allez viens, la soirée a déjà commencer depuis un moment.

- Elle attrape sa main et se dirige à l’intérieur, se retrouvant rapidement dans la grande salle où beaucoup de monde était déjà là. Elle se dirige vers le bar, attrapant deux verres qui les aiderait sûrement à passer la soirée. Quelques collègues ne tarde pas à venir la saluer jusqu’à un bruit sourd avant le trou noir. Zoé se retrouve projetée au sol en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, sans même se rendre compte de ce qu’il se passait. Elle pouvait entendre des cris de stupeur autour d’elle, de l’agitation. Elle reprend ses esprits après quelques instants, elle avait du sang sur le corps. Un rapide coup d’oeil la rassure de savoir que ce n’était rien de grave, juste quelques égratignures. Elle se met ensuite à la recherche de Yulian qui était pourtant non loin d’elle. Elle se redresse doucement avant de le voir plus loin. Elle vient alors se mettre à sa hauteur, prneant sa main pour se rassurer qu'il était encore en vie. -

Il faut qu’on…

- Elle n’avait pas le temps de dire quoi que ce soit d’autre avant d’entendre un autre bruit aussi fort que le précédent. En un rien de temps, l'électricité se coupe, laissant régner la panique à l’intérieur du Purple. Paniquée, la rouquine tira alors son acolyte. Il fallait partir rapidement d’ici. -

Relève toi, faut qu’on s’en aille ! Je veux pas crever ici.

- Dans la panique, elle ne prenait même pas le temps de regarder s’il était blessé ou non. Tout ce qu’elle voulait c’est qu’ils sortent d’ici en vie. Il y avait déjà de nombreux cadavres qui jonchaient le sol et elle ne voulait pas faire partie de ceux-là. Ils étaient bien trop jeunes pour mourir, peu importe la vie de merde qu’ils menaient. Elle ne savait pas ce qu’il se passait exactement ni ce qui avait provoqué l’explosion mais l’établissement pouvait s’effondrer à tout moment. -
code by bat'phanie
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Ven 12 Juin - 18:34

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Pose ton jouet et recule !

Pression qui se fait sur mon bras gauche. Je tente de me défaire, affolée de me faire happer par un sordide client qui profiterait de la discorde, que dis-je du chaos qui nous tombe dessus, pour m'emporter, je ne sais où. Mais non, c’est le Saint Patron. Je me rassure aussitôt.

Bon, j’avais encore mon employeur. Est-ce bien ? J’ai envie de dire oui. Et puis, j’ai trop peur qu’il lise dans mes pensées pour y déceler une volonté de le voir mort pour ne plus bosser. Non, vraiment, je serais peinée. On sait ce que l’on quitte mais pas ce que l’on récupère. Et si quelqu’un reprend la Barre, personne ne sait comment il la dirigera. Non, je préfère mon squelette qu’un inconnu.

Il aboit des ordres, et je plisse le regard pour comprendre. Gene. Trouver Gene. Mais qu’est-ce que j’en sais où elle est terrée ? Pour sûr, dans le coin mais où donc. Je soupire. Je continue de guider les affolés qui me rencontrent. Pourquoi j’obéis mais quand la merde pleut sur nos têtes ? Je hèle le prénom de l’illustre bras droit. Il fait trop sombre à mon goût et l’obscurité, me fait peur. Je ne sais même pas par où aller. Tout semble défaillant.

On m’agrippe la cheville, je hurle de peur. De l’aide ? Je relève comme je peux la personne qui visiblement ne semblait pas avoir perdu le sens du toucher. Air courroucé, vraiment une Plaie l’humanité. Je m’arrache de ses griffes pour le fuir et retrouver la personne attendue.

Je m’efforce de ne pas paniquer plus que les autres. J’avais presque envie de crier un tout le monde se calme comme dans les films mais je pense que je serais tomber dans les pommes réalisant le foutoir dans lequel nous étions. Alors je me tais, restant aussi élégante que le veux la situation, c’est-à-dire néant total.

Un arrêt dans un miroir cassé, ouf, je conserve mes sept ans de bonheur mais je réalise à quel point, je fais souillon, ce n’est pas le moment de faire ta mijorée ma grande, tu mériteras un soin capillaire plus tard et aux frais du Roi. Je comptais bien le lui rappelais.

Enfin, la charismatique femme entre dans mon sillage. « Marion te cherche, il est parti par là. » Elle me toise et se racle la gorge. « Va te mettre à l’abri » ordonne-t-elle. C’est sûr, ce n’était pas ce que j’étais entrain de faire. Ca se voit, je gambade en chantant. « Epargne-moi, tes réponses cinglantes, suis pas d’humeur. Rentre chez toi, Zola, immédiatement. » Menaçantes iris qui me toisent et je hoche la tête, gardant ma réplique pour moi-même. Elle divise la foule, pousse les obstacles jonchant devant elle. Et je la perds de vue.

Je tourne sur moi-même pour repérer une sortie. Tenter d’aller dans les coulisses pour trouver une porte de sortie. Je me fraye un chemin, me fait bousculer mais je ne relâche pas mes efforts. Seconde détonation qui amplifie le mouvement de foule, masse qui me percute voulant à tout prix sortir. Je finis plaquer contre un mur, trop de personnes d’un coup, trop de cris, je n’arrive plus à rester sereine. L’obscurité me happe, je glisse au sol, prenant ma tête dans mes bras, tétanisée.


♥
Yulian Aleksandrov
Messages : 243
Date de naissance : 26/01/1990
Occupation : Co-propriétaire d'un bar à East-NY et gérant du trafic de drogue du même quartier.
Localisation : Bed-Stuy
Orientation sexuelle : Hétéro
Yulian Aleksandrov
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Jeu 18 Juin - 9:48
Traîné par @Zoé Cohen, le russe s’était finalement laissé happé par la pression que la rousse lui avait mis pour sortir. Le Purple H était le dernier endroit où il aurait pu mettre les pieds mais force était de croire que les beaux yeux de la française avaient suffit à lui faire changer d’avis. Il s’était mis sur son trente-et-un, une chemise blanche et un pantalon noir recouvraient sa peau tandis qu’une veste un peu plus casual lui donnait une allure un peu plus décontractée que ce qu’il ne voulait.

Mal à l’aise, non très habitué à ce genre de soirée, il arriva finalement devant l'établissement et retrouva rapidement Zoé, magnifique pour l’occasion. « J’suis pas du genre à poser des lapins. » Lâcha-t-il, un léger sourire sur les lèvres avant de se laisser emporter à l’intérieur. Il examina l’endroit qu’il n’avait jamais vu, posa ses yeux sur chaque personne de cette foule qui grouillait, pensant qu’il n’avait rien à faire dans ce genre d’endroit… Il accueillit le verre tendu par Zoé avec grand plaisir et l’avala rapidement. « C’est vraiment pour toi que je suis là… »

BOOM. Une détonation résonna. Les cris se mêlaient aux bruits que faisaient les murs qui s’effondraient. Le brun fut renversé par d’autres, se retrouvant au sol en écrasant certainement une fille ou deux au passage. Il releva la tête seulement quand il se rendit compte que dans la mêlée, il avait perdu Zoé. « Zoé ! » Cria-t-il, se redressa tant bien que mal en évitant le maelstrom de corps qui jonchait toujours le sol. Il se tourna uniquement quand il sentit une main dans la sienne et serra cette dernière, rassuré qu’elle aille visiblement bien. Il s’apprêta à avancer quand une seconde détonation fit vibrer le bâtiment entièrement. Vascillant, le russe se rattrapa à son accompagnatrice. Privé de lumière, ils devaient tenter de sortir alors que tout laissait croire que les murs pouvaient s’effondrer d’une minute à l’autre. « On voit rien ! Comment tu veux faire ?! » Il toussa à se décrocher un poumon, la poussière émanant de l’effondrement du plafond tapissant chacune des alvéoles de sa poitrine. C’était pire qu’un joint trop dosé. La douleur n’était pas encore totalement présente mais sa jambe était touchée, c’était sûr. Il rapprocha la rousse de lui, sortit son téléphone qu’il n’avait pas perdu malgré la panique et se dirigea grâce à la lumière de ce dernier.

Sur leur chemin ils croisèrent une fille qui respirait la panique, accroupie, la tête dans les bras. (@Rose Sanna) « Attends. » Fit-il à Zoé avant de poser une main sur le bras de la brune. « Hé, tout va bien ? Reste pas là… Le mur est pas stable. »
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