Aren't you glad to meet me ? || Slavina

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Aren't you glad to meet me ? || Slavina

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Messages : 616

Date de naissance : 05/08/1995

Occupation : Cambrioleuse, elle fait également office de petites mains pour la Bratva

Localisation : Anciennement à The Hole, récemment transférée à Glenmore Plaza.

Nina Sykes

A smile made for war

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Mer 5 Aoû - 11:49

Aren't you glad to meet me ?

05 août ; 22h41

Je ne suis pas une grande adepte des sites de rencontres. Je n'ai généralement pas besoin de ça pour rencontrer des hommes, l'avantage d'être une femme à New-York et d'être plutôt bien foutue. Seulement la soirée avec le slave, il y a deux jours, m'a laissée dans un état d'excitation non-assouvie, et clairement j'en veux encore. Seulement j'ai ma fierté pour moi, il est hors de question que j'aille sonner chez lui, et je n'ai pas son numéro. Alors après un long moment à tourner dans mon lit sans parvenir à m'apaiser, je me suis créée un compte à la va-vite... Et je ne pensais certainement pas que j'affronterais la ville quelques heures plus tard pour rejoindre un inconnu. Ok, c'est d'ailleurs pas prudent du tout, surtout que le type sait visiblement se servir d'une arme, mais que voulez-vous, j'ai toujours eu le goût du risque, je crois que ça rajoute à mon excitation.

C'est seulement pour tirer un coup, c'était écrit sur nos profils respectifs alors je n'ai pas fait d'efforts particuliers. Je passe le premier short en jean qui me tombe sous la main, un débardeur noir et je trace la route jusqu'à Bed-Stuy. J'ai seulement pris la peine de mettre des sous-vêtements assortis, noirs, sexy. Il ne s'est pas écoulé tout à fait une demie-heure quand je me pointe devant l'immeuble, et je monte naturellement au deuxième étage, pour toquer à la porte de l'appartement numéro 27.

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Date de naissance : 12/04/1982

Occupation : Agent de sécurité au Black Out

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Orientation sexuelle : Bisexuel

Slavenko Kovács

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Mer 5 Aoû - 12:07

De temps en temps Kristina prend des vacances, comme toute personne ayant une vie normale. De la famille, je crois que c'est elle qui a la vie la plus banale de nous tous, et elle est quand même prof de Krav Maga. Quand elle se tire, depuis que je suis à NY, elle se sert de moi comme baby sitter pour sa ménagerie. Moi ça me va, son appart est à deux pas du taf, et j'aime bien les animaux. Un chien, deux chats, un aquarium à gérer, c'est pas non plus le bout du monde. Comme je m'emmerde un peu ce soir, j'ai décidé d'essayer cette appli de rencontre que m'a conseillé un pote du Black Out. Après avoir regardé les critères et la photo, pour me faire une idée, je me trouve bien con à devoir aborder une nana que je ne connais pas. Draguer c'est pas mon truc, je ne sais pas comment m'y prendre. A priori pas si mal que ça puisque la nana est chaude pour me retrouver. Efficace ce truc.

Je prends une douche et j'enfile une tenue confortable pour la chaleur qu'il fait au cœur de NY. Un short, un tee-shirt, je reste pieds nus. L'appartement de ma sœur est dans un style feng shui épuré et j'aime bien marcher sur le tapis molletonné d'un blanc cassé. On frappe à la porte et je recoiffe vite fait mes cheveux humides pour aller ouvrir. Le chien - un bull massif mais pourtant d'une gentillesse adorable - se met à aboyer. "Couché Groucho, c'est rien" Je n'ai aucune idée de comment se passe ce genre de rencard. Est-ce qu'on se saute dessus dès la première seconde ? Ou alors on boit un verre ? C'est plein d'appréhension et d'excitation mêlées que j'ouvre la porte.

Ma voisine.

Je bugue. Heu... pourtant je suis bien à Bedford là... Alors que je reste comme un con devant la porte, Groucho me pousse pour venir renifler les jambes nues de Nina.

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Mer 5 Aoû - 12:12

Je suis moi aussi un peu anxieuse, tandis que j'attends derrière la porte, et des tas de scénarii se jouent dans mon esprit. Je m'attends à tout un tas de choses, entre autres à ouvrir à un vieux pervers qui m'a en fait envoyé une photo de lui datant d'il y a vingt ans, mais je ne m'attends certainement pas à ce que ce soit Slavenko qui ouvre la porte. Je cligne des yeux et cille, affreusement déstabilisée. L'adresse n'est pas du tout celle de notre immeuble, je ne vois pas comment j'aurais pu faire le rapprochement !

« Slavenko ? »

Je regarde autour de moi, comme si j'allais voir apparaître quelques caméras cachées, mais non, nous sommes seuls... à l'exception du chien qui se traîne à mes pieds. Je ne comprends pas comment une telle coïncidence est possible. Durant des mois, nous nous sommes à peine croisés de loin dans le quartier, et là en trois jours on tombe trois fois l'un sur l'autre, par accident. Je sors mon téléphone, comme s'il suffisait à expliquer ce que je fais là. « Merde, c'était toi ? »

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Date de naissance : 12/04/1982

Occupation : Agent de sécurité au Black Out

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Slavenko Kovács

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Mer 5 Aoû - 14:12

Qu'on se le dise, avec mon taf, je suis du genre parano. Croiser trois fois une jolie fille en deux jours alors que je ne l'avais jamais vue avant, y a de quoi m'interroger. Mais pour cette troisième fois, à moins qu'elle sache exactement quel profil aurait pu me plaire, ça relève quand même de la science-fiction. Deux minutes avant de matcher avec elle, j'ai failli contacter une autre nana. Je dois donc bien admettre que pour cette fois, c'est de la coïncidence. J'aime pas les coïncidences.

En plus je me retrouve bien embarrassé à présent, et je ne sais plus trop comment procéder. Bon déjà écarte-toi de la porte et fais la entrer Kovács, t'aura l'air moins crétin si c'est possible. Je m’exécute donc, ce qui est une invitation à entrer surtout que je fais signe au chien de reculer "Groucho, recule, allez... Euh ouai, c'est moi" Ça évidement c'est pas le pape Kovács. Putain, j'ai l'affreuse sensation de m'enliser. En plus, est-ce que y a des chances que je passe pour un gros obsédé qui nique tout ce qui bouge ? Définitivement oui. "Vas-y entre, heu..." La porte d'entrée donne directement sur le salon stylé et bien rangé. Sur un fauteuil dort le chaton Poutine dont le pelage blanc se confond avec le cuir. Je crois bon de préciser soudain "je t'avais pas reconnu sur la photo, t'étais tournée..." Quoique, est-ce que j'ai cherché inconsciemment une fille qui lui ressemble ? Peau d’albâtre, cheveux noirs... Ah putain de merde...

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Mer 5 Aoû - 14:19

En réalité, oui, il passe pour un type qui saute sur tout ce qui bouge. Parce que le matin de notre rencontre, un type sortait de son pieu, le soir il couchait avec moi, deux jours après il s'inscrit sur un site de rencontre et donc il s'apprêtait à coucher avec une autre nana. Trois amant.e.s en quatre jours, joli tableau de chasse. Cela dit il fait bien ce qu'il veut de son cul, ce n'est pas exactement mon problème, je suis seulement embarrassée parce que de toute évidence, lui non plus ne s'attendait pas à me voir débarquer. Je m'apprête d'ailleurs à tourner les talons pour rebrousser chemin, ce n'est pas dans mes habitudes de coucher deux fois de suite avec le même gars, et il cherche visiblement de la diversité. En somme on est presque sur la même longueur d'ondes et je n'ai rien à faire ici.

Je suis donc d'autant plus surprise qu'il me propose d'entrer... Je n'ose pas tout de suite passer la porte, encore moins la refermer derrière moi. « Mh, je ne t'avais pas reconnu non plus, ta photo était... sombre. » Je ne l'aurais pas plus reconnu s'il m'avait envoyé une photo de sa queue, dans le noir il y a deux jours je n'ai même pas eu le temps de le voir, il m'a prise tout de suite. Et rien que d'y penser, j'ai chaud. Je suis toujours sur le pas de la porte quand je demande. « Je pensais qu'on habitait dans le même immeuble, t'as combien d'apparts ? »

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Mer 5 Aoû - 14:50

Je comprends la méprise, avec cette adresse ! Est-ce qu'elle serait venue sinon ? Si elle avait su que c'était moi. La question me traverse, brulante. Je ne pense pas être irrésistible et finalement quoi, , gorgés qu'on était de l'excitation des combats on a juste tiré un coup vite fait l'autre jour. C'est surement ce qu'elle cherche puisqu'elle est là ce soir. Tirer un coup anonyme sans se prendre la tête et elle tombe sur son voisin. "Ah... Non non c’est pas mon appart ! C'est celui de ma sœur, je garde ses bestioles et son appart' parce qu'elle est parti en vacances ... comme c'est plus près du taf. " Voilà que je me justifie maintenant. De mieux en mieux.

Planté à présent au milieu du salon, je la regarde qui n'ose avancer dans la pièce. "Désolé, j'ai pas vraiment l'habitude de ce genre de rencard par appli... Je sais pas... Tu veux un truc à boire?" Qu'est-ce qui m'a pris de vouloir faire un genre de truc social ? Je finis par sourire avec auto-dérision parce que je dédramatise cette situation. Après tout y a pas mort d'hommes ! ha ha. "Ou tu peux t'en aller si t'es déçue de la marchandise !"

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Mer 5 Aoû - 15:01

La situation s'éclaire un peu, il ne vit pas ici. C'est rassurant, je crois que j'aurais trouvé cela étrange qu'il ait des appartements partout à travers la ville, et surtout je n'aurais pas compris pourquoi s'il en avait les moyens, il aurait décidé de s'enterrer dans The Hole. Je ne suis pas effrayée par les animaux, pas même par les chiens pourtant celui-ci est impressionnant mais il n'a pas l'air perturbé par ma présence. J'ai une nette préférence pour les chats, cela dit, mais je n'ai pas voulu en prendre un chez moi parce que je n'ai même pas de balcon et je trouvais ça trop triste qu'il soit enfermé toute la journée sans pouvoir voir le soleil. « Mmh, je vois, tu joues les dog-sitter, toi aussi tu as plus d'une corde à ton arc. »

Sa plaisanterie me fait froncer le museau, et une lueur amusée passe dans mon regard. Je crois deviner à ses mots que lui n'est pas si déçu de la marchandise, autrement il aurait pu me demander de rentrer chez moi, et je ne l'aurais pas mal pris. Alors je me décide, enfin, à refermer la porte pour entrer. « Non, la marchandise était plutôt satisfaisante... Mais après tout j'étais un peu ivre, c'est sans doute l'alcool qui parle à ma place. » J'ai un sourire en coin, et je hoche la tête malgré tout. « Du coup oui, je veux bien à boire... » Je fronce le museau, semble me raviser. « Cela dit il vaudrait peut-être mieux que je reste sobre histoire de me faire un avis objectif, cette fois. »

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Mer 5 Aoû - 18:31

Je hausse les épaules, pas très sur de savoir si elle se fout de ma poire ou pas, mais c'est pas très grave au fond. "J'rends service à ma sœur, rien d'extraordinaire."

Je ne sais pas trop où on va même quand elle décide de rester et referme enfin la porte. L'espoir de promenade s'envolant, Groucho va se couver dans son panier où squatte déjà le second chat, Tito. Ouai ma sœur a des façons de nommer ses animaux assez particulières. Comme j'ai proposé à boire, je me dirige vers le frigo, je sais que Kristina a des softs, contrairement à moi, elle ne se nourrit pas de vodka. Je me fige la main sur la porte du frigo parce que Snow White - puisque ce soir c'est sous ce nom qu'elle est venue à moi - me fait comprendre que le plan initial n'est pas tombé à l'eau. Une boule se love dans les creux de mes entrailles, chaude alors que je réalise soudain que ça fait deux jours que je regrette de ne pas avoir embrassé ses seins.

Je crois que je l'ai fixée d'un regard lourd de désir pendant de longues secondes et je me décide à parler avant que ça fasse glauque. "J'étais pas ivre, moi" Et je sais que j'ai kiffé la baiser sur le toit. J'entends encore sa voix basse, grave, ses exclamations et un frisson passe le long de mon échine. J'ai encore envie de les entendre.

Je sors donc deux canettes cocas, ça me dérange pas de pas boire si y a que ça pour lui plaire. Je m'approche pour le lui donner et chaque pas vers elle accentue la tension que je ressens déjà dans le corps, les sens en éveil comme un chasseur. Il y a une attraction bizarre qui me pousse vers elle, m'enflamme un peu trop rapidement. Son sourire narquois p'tre bien, que j'ai envie d'effacer dans ses soupirs de plaisir. Cette fille est grave bandant, voilà ce qui a et c'est même pas sa tenue ou quoi, non, c'est autre chose que je serais bien en peine d'identifier.

Je suis resté debout devant elle carrément dans son espace vital, et sans que je le réalise, ma main glisse sur sa joue douce, se love dans son cou. A nouveau son odeur sucré a pris possession de mes sens.

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Mer 5 Aoû - 19:53

Il se tourne vers moi, silencieux, immobile, le regard noir, et soudain mon estomac se noue douloureusement. Je crois que j'interprète sa phrase de la bonne façon, parce qu'il est en train de me déshabiller du regard et j'imagine alors que lui non plus n'a pas été déçu. L'espace d'un instant, je me demande s'il a pensé à moi, durant ces deux jours... Je ne dirais pas qu'il a hanté mes pensées, mais je ne peux nier que j'ai souvent pensé à lui, malgré tout... Et que son visage est venu me visiter en rêve. Brûlant, le rêve.

Je n'ai pas le moindre mouvement de recul, tandis qu'il avance dans ma direction, et la chaleur se diffuse sous ma peau comme une traînée de poudre, à mesure qu'il s'approche de moi. J'ai la sensation de pouvoir percevoir la chaleur de son corps à travers ses vêtements, et une décharge électrique me traverse, quand il glisse ses doigts sur ma joue. Pourtant, je crois qu'une part de moi a envie de jouer... Sans doute pour tester ses limites, les miennes... Pour ne pas reproduire la baise trop rapide que nous avons eue sur le toit. C'était bon, mais trop court, bien trop court.

Alors dans un mince sourire, je tends la main, comme si j'allais la poser sur lui... Mais c'est d'une des canettes de coca que je m'empare. Je l'ouvre sans le quitter des yeux, et la porte à mes lèvres, empêchant par ce geste sa bouche de trouver la mienne. Pas encore, pas déjà. Ce serait trop facile. Je m'écarte de lui dans un sourire mutin, clairement aguicheur, pour avancer un peu plus dans l'appartement, m'autorisant enfin à prendre possession des lieux. « Tu t'es remis de tes blessures ? » Je fais allusion aux quelques coups bien sentis qu'il a pris durant le combat.

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Slavenko Kovács

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Mer 5 Aoû - 22:09

Je croise son regard et imperceptiblement je me tends vers elle en pensant que nos lèvres vont se joindre mais c'est sans compter sur la lueur taquine que je découvre dans son regard. Je fronce un sourcil, mi-perplexe mi-agacé, je n'ai pas l'habitude qu'on joue avec moi comme un chat avec une balle. Frustré, je recule pour ouvrir à mon tour mon coca et je me pose sur un fauteuil crème, près du chat angora blanc qui y dort. Je pose machinalement la main sur la fourrure du félin pour le caresser tandis que je suis du regard Nina qui inspecte l'appartement.

Je me force à détacher mon regard de ses jambes et de ce petit short en jean bien trop aguicheur. Quand elle me pose la question sur mes blessures, je bloque. Comment elle sait que j'ai été salement blessé et que c'est pour ça que je suis aux USA ? Et puis je réalise qu'elle ne parle pas du tout de ça mais d'avant-hier aux arènes du TNT. Putain, je suis vraiment parano, complètement à la ramasse. Si mon ton est hésitant c'est parce que je ne suis pas doué pour faire la conversation à une nana qui a l'air de vouloir me mener par le bout du nez et qui est trop bandante pour mon propre bien "Bien, c'était pas vraiment des blessures..." Des bleus, c'est comme une griffe ou se péter un ongle, on va pas en faire un drame.

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Mer 5 Aoû - 22:18

Il s'écarte un peu plus, l'air... Vexé ? Sans doute ai-je titillé son ego, ce qui me fait sourire. Je vois bien qu'il ne s'attendait pas à ce que je m'éloigne, mais je ne m'attendais pas non plus à tomber sur lui ce soir en venant jusqu'ici. Pourtant, je dois bien admettre que je ne parviens pas à être déçue. Comment le pourrais-je, quand ce sont les quelques minutes passées entre ses bras qui m'ont rendue si désireuse de trouver quelqu'un avec qui passer la nuit ? La personne rencontrée sur Meet Me n'aurait été qu'un palliatif, notre étreinte trop brève m'a laissée sur ma faim, ce qui est trop rare pour ne pas me perturber. Je n'ai pas pu goûter à sa peau, glisser mes doigts le long des cicatrices qui se dessinent sur son torse, faire courir ma langue le long de son corps... Non, clairement, je n'ai pas eu ma dose. Je ne me l'explique pas, mais je n'ai pas envie de réfléchir, de rationaliser... Je me contente de le faire languir, rien qu'un peu, sans doute pour tenter de deviner s'il est aussi magnétisé que je le suis.

Comme il s'est assis, je jette mon dévolu sur le canapé, du côté de son fauteuil, et il n'aurait qu'à tendre la main pour me toucher. Je joue gentiment avec cette idée, reprenant une gorgée de soda. Mh, j'ai cru comprendre que tu avais l'habitude. Je veux dire... L'habitude de te battre, pas seulement d'immobiliser des types un peu récalcitrants. Je croise les jambes et incline la tête sur le côté, intriguée. Sniper, alors...? Je l'imagine dans l'armée, forcément, je suis trop naïve pour croire qu'on puisse l'être autrement.

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Mer 5 Aoû - 22:35

Elle vient s'asseoir non loin de mon fauteuil et mon regard s'éclaire d'un sourire intérieur. J'aime bien la façon dont elle s’assoit, gracieuse, et je me rends compte que j'avais envie qu'elle entre dans mon espace. Elle n'y est pas tout à fait mais c'est déjà mieux. Sous ma main le chat se met à ronronner faiblement des caresses que je lui dispense distraitement, comme un palliatif inconscient au fait que je préférerais caresser à nouveau la peau de soie de Nina. Je n'arrive pas vraiment à détacher mon regard d'elle.

"Ouai j'ai l'habitude." Je ne sais pas si c'est bien ou mal pour elle, si elle en tire d'ailleurs un quelconque jugement ou si c'est simplement un fait. Je hoche la tête "Sniper, ouai, aussi. Enfin...avant, quand j'étais mercenaire déployé sur le terrain. Maintenant je bosse au Black out. Et toi ? Tu fais quoi à part ouvrir des portes et prendre des paris, j'veux dire, tu as un boulot... officiel ?" Bien des gens à The Hole et Brownsville se contentent de l'illégalité, mais certains font un peu des deux, histoire d'avoir une couverture plus qu'un plan b d'ailleurs.

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Mer 5 Aoû - 22:48

Il entrouvre la porte d'un monde qui m'échappe, et je fronce légèrement les sourcils. Mercenaire ? D'autres questions se soulèvent ainsi. Mercenaire pour le compte de qui ? Déployé sur le terrain par qui, et quel terrain ? Ce n'est même pas ma curiosité professionnelle qui s'exprime, je ne songe pas à espionner pour la Bratva, ma loyauté ne va pas jusque là et je ne crois pas qu'il soit un membre clé de l'organisation italienne. Non, c'est un réel désir de le connaître, lui, de percer à jour le mystère qui émane de lui. Je ne sais pas d'où cela me vient mais c'est presque viscéral... Un peu comme l'était mon désir ardent de lui, il y a deux jours de ça.

Sa question me fait doucement secouer la tête. Rien de... Légal. J'ai bossé comme serveuse quand je suis arrivée mais j'ai fini par devoir arrêter, ça s'est mal terminé avec le patron. Je hausse doucement les épaules, parce que ce sont des choses qui arrivent et je me laisse aller contre le dossier du canapé. Je comprends a demi mots que son boulot de videur n'est que la façade légale et je me demande alors ce qu'il fait d'autre, puisqu'il n'est plus mercenaire. Tu m'as demandé si je parlais serbe, tout à l'heure. C'est de là que tu viens ?

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Mer 5 Aoû - 23:21

Je penche la tête sur le côté, pas certain de sa question parce que pour moi c'est évident de ce que c'est et je n'imagine pas toutes ces questions qu'elle a. "Ouai, mercenaire. Tu sais les mecs qui se font payer pour combattre aux côtés des troupes régulières ou des rebelles, en fonction de qui offrent le plus ou des affinités. Soldat quoi, mais pas dans une armée..." Dis comme ça, ça sonne étrange à mes propres oreilles.

J'écoute à mon tour ce qu'elle veut bien me dire d'elle. J'ai une moue qui marque à la fois l'évidence de la situation et la contrariété "humm, ton patron ? Il a essayé de te sauter ?" Du coup je comprends qu'elle préfère se démerder et qu'elle doit souvent bosser seule. Je la revois crocheter ma porte avec aisance. J'ai fais changer la serrure depuis. "Oui, plus ou moins, en tout cas c'est ma langue maternelle. Je suis né en Bosnie. Toi t'es américaine, t'as pas d'accent mais ton prénom... j'sais pas, il fait pas américain."

Je m'octroie une gorgée de coca avant de chercher mon paquet de clope au fond de ma poche. Kristina n'aime pas que je fume chez elle mais elle a un balcon. Je montre ma cigarette à Nina. "Tu m'accompagnes sur le balcon ?"

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Jeu 6 Aoû - 7:10

J'acquiesce, pensive. La guerre est une chose qui m'est inconnue, je n'ai jamais pensé qu'il était possible d'y combattre sans être au sein d'une armée, sans faire partie d'un camp ou d'un autre. Ça donne une légère idée de son sens de la morale, sa loyauté est monnayable. Je ne l'en juge pas pour autant, la mienne l'est aussi faute d'autre choix depuis que j'ai quitté le Manoir, mais ça me permet de mieux cerner le personnage. Comment vous vous êtes retrouvés à New-York, ta sœur et toi ? Je ne sais pas s'il a d'autres frères et sœurs, si sa famille est grande ou non, mais je suis curieuse malgré tout de ce changement de décor.

Je secoue doucement la tête dans un sourire. Je suis née en Louisiane, oui. Mais sous X, je ne connais pas mes parents, et je ne crois pas qu'ils étaient américains. Je n'ai pas encore trouvé le courage de chercher ma mère biologique, mais j'ai déjà fait ces analyses de sang qui sont censées vous dire d'où vous venez. Je fais remarquer, amusée de la coincidence. J'ai plus de sang slave, en réalité. C'est dommage, je me serais bien vue originaire d'une île tropicale mais rendons-nous à l'évidence, j'ai la peau trop blanche pour ça.

Je repose ma canette de coca sur la table basse, et je me lève pour le suivre vers le balcon. Toi, tu as un accent. Tu parles serbe encore, couramment ? Je suis fascinée par ces langues, peut-être parce que je me demande laquelle d'entre elles parle ma mère, malheureusement la seule langue autre que l'anglais que je maîtrise à peu près, c'est l'espagnol. Je m'adosse à la rambarde du balcon, la barre calée dans le creux de mes reins, et je lève le nez vers lui en tendant la main pour réclamer, silencieusement, une cigarette.

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Slavenko Kovács

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Date de naissance : 12/04/1982

Occupation : Agent de sécurité au Black Out

Localisation : The Hole ou au Black Out

Orientation sexuelle : Bisexuel

Jeu 6 Aoû - 9:53

"Ma sœur ça fait un moment qu'elle est ici. Et moi, bah j'suis venu dans le coin parce que mon frère est à Rikers. C'est plus près pour le voir. J'ai un autre frère aussi, mais il est Dieu seul sait où en ce moment. C'est un genre de globe-trotter."

"La Louisiane, c'est le truc avec les crocodiles nan ?" Je demande avec un demi-sourire. Je ne connais de cette région que des clichés véhiculés par les films, le bayou, le vaudou et bien sur Katrina. "Slave, ah ça doit être pour ça..." Oui, c'est peut-être pour ça que je me sens irrésistiblement attiré et que j'ai envie d'embrasser ses lèvres fondantes.

Je me place à coté d'elle, si près que je pourrais presque sentir son corps irradier de chaleur près du mien. A nouveau ce drôle de nœud me noue les tripes, plus que du désir, l'envie de la toucher, de la posséder. Déstabilisé, je lui tends le paquet après avoir pioché une clope pour moi. Je les allume l'une après l'autre, admirant son profil de porcelaine quand elle se penche vers moi. Elle ne me touche pas et pourtant je sens comme de l'électricité qui passe entre nous. Tu débloques complet Kovács

" Ouai, bien sur, difficile d'oublier ma langue natale, j'suis parti j'avais seize, dix-sept piges, et puis dans mon groupe, beaucoup venaient des Balkans. Mais avec ma famille, on parle plus hongrois..." Je ne sais pas pourquoi je lui raconte ma life, sincèrement. Ce n'est pas quelque chose que je fais couramment, normalement, j'évite les questions par de vagues réponses ou juste, j'envoie chier. J'ajoute de ce ton neutre que j'ai systématiquement quand on aborde ce sujet "J'ai été adopté pendant la guerre en Bosnie"

"Comment t'as atterri à NY ? Ça fait longtemps que t’habite là ?"

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Date de naissance : 05/08/1995

Occupation : Cambrioleuse, elle fait également office de petites mains pour la Bratva

Localisation : Anciennement à The Hole, récemment transférée à Glenmore Plaza.

Nina Sykes

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Jeu 6 Aoû - 10:05

Une fratrie de quatre. Mon regard s'assombrit légèrement, comme chaque fois que j'éprouve de la jalousie en entendant les histoires familiales des autres. Je me demande toujours ce que cela doit faire, d'avoir des frères et soeurs avec lesquels fêter Noël et ses anniversaires, avec lesquels partager ses joies et ses peines, des personnes qui nous acceptent comme on est, quoiqu'il advienne, parce que les liens familiaux sont plus forts que tout. Et je ne parle même pas de liens du sang. Thomas est extrêmement proche de ses parents et de son frère adoptif, pourtant ils ne partagent pas le même sang. J'ai un sourire un peu triste en hochant la tête, et je tente de chasser les ombres dans mon regard.

« Mh, les crocodiles, les sorcières, les vampires, ce genre de conneries... Enfin, pour les crocodiles c'est vrai. » Je fronce le museau, intriguée parce que je ne comprends pas le sous-entendu. « Pour ça que quoi...? » Je reste silencieuse, glisse la cigarette entre mes lèvres en attendant qu'il me l'allume, et moi aussi je sens cette tension étrange entre nous, quand il est si proche de moi. Je retiens mon souffle un instant, ne le reprends que pour inspirer une première bouffée de nicotine.

« Ca ne te surprendra pas j'imagine, mais je ne connais pas du tout les Balkans. Je crois que j'ai toujours été intriguée parce que je crois que ma mère en vient... » Mais j'ai peur de creuser. Son ton est plus neutre que le mien, est-ce parce que lui a trouvé une famille qui le complète ? Je ne sais pas, moi non plus, pourquoi je me confie si aisément. « J'ai passé ma vie en Louisiane, j'ai changé de foyers très souvent, je ne suis à New-York que depuis le mois de décembre. » Le regard dans le vague, je mordille ma lèvre inférieure, taisant les raisons de mon départ de Louisiane.

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Slavenko Kovács

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Jeu 6 Aoû - 11:21

"Ah, pas pour les sorcières et les vampires ? Ah j'suis déçu.Chez moi y a des vraies sorcières, de celles qui te filent le mauvais œil rien qu'en te regardant et en marmonnant dans leurs dents." Je souris, un peu taquin cette fois sur ce sujet de nos folklore respectif. "Tu es p'tre la fille d'une ces magiciennes..." Et elle m'a envoûté. Parce ce que c'est vrai ça, bonne question, que quoi Kovács ? Que tu as envie de la sauter ? Sois pas ridicule ou sentimental, tu veux ? J'élude dans un sourire narquois envers ma voix intérieure.

"Ah les Balkans...on aime ou on déteste, et parfois les deux en même temps. Tu devrais y aller un jour. Le mieux c'est la Bosnie même si les touristes préfères la Croatie et sa côte."

Appuyée à la rambarde, elle a ce petit air sexy totalement naturel qui me fait rater une inspiration. A chaque fois que je la mate, j'ai une furieuse envie de l'embrasser qui me démange, comme un élan du corps. J'peux même pas dire que je suis en manque de façon générale, mais clairement il semble que mon corps lui a envie de se retrouver contre sa peau. Troublé par mes pensées, par les souvenirs de son corps pressé contre le mien, ma voix change, plus rauque alors que je fais remarquer "t'es là depuis plus longtemps que moi, ça fait trois mois que je suis à NY. Deux que j'ai l'appart' à The Hole. C'est quand même super bizarre que je t'ai jamais croisée avant."

Je jette mon mégot qui fait une voltige de deux étages et dans le mouvement que j'amorce, je me retrouve devant elle, à poser les mains sur la rambarde de chaque côté de son corps, l'emprisonnant sans la toucher vraiment. "J'ai jamais vu une fille aussi bandante que toi" Ça pourrait passer pour de la drague à deux balles mais je suis surtout sincèrement surpris de cette constatation.

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Jeu 6 Aoû - 11:58

Peut-être bien, oui. Tu crois que je jette des malédictions ? Je crois que ma vie aurait été bien plus simple, si ç'avait été le cas... Je suis accoutumée à ce folklore dont nous parlons, la Louisiane attire de nombreux touristes qui justement cherchent à visiter des lieux qu'ils pensent magiques. Mais je crois que le folklore slave est bien différent, et ça m'intrigue. Est-ce que ma mère croit à ce genre de choses ? Est-ce qu'elle m'a jeté le mauvais œil parce que j'étais une indésirable ? Eh rigolez pas, ça expliquerait pas mal de choses...

Je note le changement dans sa voix, mais je ne le connais pas encore suffisamment pour comprendre qu'elle se charge ainsi de désir. Je le vois, en revanche, en levant les yeux sur lui, en croisant son regard plus sombre. Et d'autant plus étrange qu'on se croise si souvent en trois jours... C'est vrai. Deux mois qu'il vit au-dessus de chez moi, que j'ai dû seulement l'apercevoir de loin, et là on ne cesse de tomber l'un sur l'autre...

D'ailleurs mon souffle se brise, quand il pivote, ses bras de chaque côté de mon corps, sans me toucher quand je rêve pourtant qu'il me touche. Je jette mon mégot à mon tour, pour libérer mes deux mains, une boule de chaleur se formant dans le creux de mon ventre. « Jamais ? » Je demande dans un sourire qui se voudrait mutin, mais toute lueur d'amusement a déjà quitté mon regard. Mon corps se tend vers le sien, mais cette fois je ne porte pas ma bouche à la sienne, j'ai envie de le sentir venir me chercher.

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Slavenko Kovács

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Jeu 6 Aoû - 12:17

"Des sortilèges." rectifié-je par superstition.

Nos regards s'accrochent et l'air se charge davantage de cette tension sexuelle latente qui veut soudain exploser. Je secoue la tête négativement en lâchant bas "négatif."

Je penche vers elle avec un léger grognement rauque d'avidité, de frustration qui se libère. Tout le temps qu'on a parlé, je ne désirais que ça, la toucher, l'embrasser. Je lâche la barrière, replie mes mains dans le creux de ses reins pour amener son bassin contre le mien, qu'elle sente l'effet qu'elle me fait sans même m'avoir touché. Je la pressens sorcière à chambouler mes sens aussi forts. Je la désire nue contre moi, à ma merci, je veux voir ses seins, les goûter, je veux me perdre entre ses cuisses, je veux la toucher, voir sa peau, la caresser. Lentement, je remonte sous son débardeur, mes mains glissent dans son dos, mes paumes se chargent de fourmillement délicieux qui descendent jusque dans mon sexe. Je joue avec sa langue, je suçote sa bouche, je n'arrive pas à me détacher d'elle. Le baiser devient illico sérieux.

Je serre mes mains fermement sur ses bras pour l'attirer vers moi tandis que j'opère un repli vers la chambre, l'entrainant sans cesser mon baiser.

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Jeu 6 Aoû - 12:25

Tandis que je retiens mon souffle, je crois que le monde cesse de tourner, le temps doit suspendre son cours parce qu'il s'écoule une éternité, avant que ses mains ne trouvent ma peau, que sa bouche rencontre la mienne. C'est une onde de choc, brûlante, qui secoue chacun de mes nerfs, se répand dans la moindre de mes terminaisons nerveuses, quand ses doigts remontent la barrière de tissu pour épouser ma peau. Contre mon ventre, je sens le renflement de son pantalon, sa queue que je devine déjà dure à travers le tissu, et cette sensation fait écho à la chaleur qui irradie dans mon ventre.

Il m'entraîne et je ne lutte pas, ma bouche accrochée à la sienne, mes mains sur ses épaules pour garder l'équilibre. Lorsque j'aperçois le lit dans son dos, je l'invite d'une poussée sur ses épaules à s'allonger d'abord, et je m'installe en amazone sur ses cuisses. Alors seulement j'abandonne ses lèvres, pour glisser les miennes le long de sa gorge. Mes doigts cherchent l'ourlet de son tee-shirt, remontent le tissu sur son torse, dévoilent son ventre que je crève d'embrasser depuis deux jours. Je le laisse ôter le vêtement devenu inutile, tandis que ma langue trace un sillon, pour remonter jusqu'à sa clavicule.

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Jeu 6 Aoû - 14:20

Heureusement, elle ne m'échappe pas et me suit jusqu'à la chambre au lit immense. Il fait déjà nuit mais par la chambre est éclairée par les réverbères du dehors. Je tombe en arrière sur le lit, pousse un gémissement quand sa langue passe sur ma peau pour la première fois. Dès qu'elle remonte à ma hauteur, j'attrape le bas de son débardeur pour lui ôter dans un geste fébrile. Le soutien-gorge ne tarde pas à suivre dans la fureur que me cause ce simple bout de tissu. Dans un geste brusque, je la ramène alors contre moi, soupirant de sentir enfin sa peau contre la mienne. Ses seins sont doux, chauds, et s'écrasent délicieusement. Les sensations explosent au creux de mon ventre, brûlantes, exigeantes. Je fourre mes mains comme je peux dans son short en jean, faisant sauter le bouton par ma brutalité, c'est tout entière que je la veux et tout de suite.

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Jeu 6 Aoû - 14:27

Il n'aura ni la patience de jouer, ni celle de me laisser découvrir son corps. Pas encore, du moins. Je le sens à la fébrilité de ses gestes, la fureur de ses baisers, de ses mains qui me retirent mes vêtements. Il a réduit ma culotte en morceaux il y a deux jours, et cette fois c'est mon short qui ne résiste pas à ses assauts. Le bouton cède, le tissu craque et je me redresse dans un grondement pour m'en débarrasser tout à fait, de même que le dernier bout de lingerie qu'il me reste, dans une tentative de le sauver. Ma bouche retrouve la sienne avec fièvre, et je m'attaque à la fermeture de son short, dont je viens rapidement à bout, Dieu merci.

Nous n'avons pas pris la peine de nous protéger la fois précédente, mais j'ai cette fois un élan de lucidité qui me rappelle que j'ai une capote dans la poche arrière de mon short. Je la récupère fébrilement, fonds sur sa bouche à nouveau, haletante. Ma main trouve son boxer, et je fourre mes doigts dessous comme il l'a fait sous mon short quelques instants plus tôt.

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Ven 7 Aoû - 16:51

Je ne suis plus tout à fait lucide, seuls me guident le désir, le besoin primal de me fondre en elle, d'épouser son corps, de me perdre en elle. Le tissu est un obstacle, un ennemi à défaire et si je n'avais pas été sous elle, je peux vous dire qu'elle serait déjà à poil ! Sans doute entend-elle ma frustration puisqu'elle nous libère de ces entraves. Si je gronde, ce n'est pas parce qu'on met une capote - je suis de nature prudente et je ne sais pas ce qui s'est passé l'autre soir pour qu'on oublie la capote, on mettra ça sur le lieu et l'adrénaline des combats - mais parce que ça ne va pas assez vite. Je m'embrase, et dès qu'elle a enfilé la capote sur ma queue douloureusement durcie, je reprends les rênes en la renversant sous moi.

Je m'enfonce en elle d'un coup de rein franc, sans plus attendre. Je bute au fond de son ventre, et la décharge de plaisir est fulgurante et je me fige sous la violence de la vague, inattendue. Mon corps s'est écrasé sur le sien, ma bouche cherche fébrilement sa bouche dans un élan désespéré pour ralentir la montée du plaisir. Confusément, j'ai l'envie que cette fois nous soyons plus synchro mais elle me fait monter dans les tours bien trop vite. Alors c'est aussi lentement que je peux que je commence à imprimer de profonds coups de reins.

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Ven 7 Aoû - 16:56

Il reprend les rênes de notre étreinte, inverse les rôles et je gronde de plaisir à sentir le poids de son corps qui soudain s'écrase sur le mien, la chaleur de sa peau, son odeur qui m'enveloppe toute entière. Mes jambes se nouent à ses hanches et, dans le même mouvement, il s'enfonce en moi jusqu'à la garde. J'expire un long gémissement, mes doigts s'incrustant dans ses omoplates tandis que je me tends sous lui, avide, déjà haletante et fébrile. De tous mes membres, je le ramène contre moi, soulève le bassin pour mieux venir à la rencontre du sien, les mouvements de nos hanches s'accordant naturellement. J'essaie, moi aussi, de toutes mes forces, de le laisser faire, mais j'ai rapidement besoin de plus. Plus vite, plus fort, plus profondément, et je mordille sa bouche dans un soupir plaintif. Plus fort, Slavenko... Je réclame sans gêne, sans pudeur parce que je pressens que mon désir fait écho au sien.

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